Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belém en Amazonie brésilienne, avec déjà une bataille en vue entre pays sur l'urgence et les moyens de contenir le réchauffement climatique.
Taille du texte:
"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence, sans les Etats-Unis, par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.
Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse."
Les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions.
"C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?", dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali.
Cette COP, la première en Amazonie, rassemble moins que lors des éditions précédentes, avec 42.000 personnes accréditées. Au premier jour, les délégués présents ont pu entendre la pluie tropicale cogner violemment contre le toit du centre de conventions, et même sentir des gouttes s'infiltrer dans l'enceinte.
"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.
Il s'est félicité d'une petite avancée: en incluant les toutes dernières feuilles de route climatiques déposées par certains pays, la baisse des émissions d'ici 2035 sera de 12%. Toujours loin du compte mais un peu mieux que les 10% annoncés dernièrement sur une base plus limitée.
"Chaque fraction de degré de réchauffement évitée sauvera des millions de vies et évitera des milliards de dollars en dommages climatiques", a souligné Simon Stiell.
Mais il demande que les tractations produisent plus de concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent.
Le temps presse, rappellent les scientifiques. Jim Skea, président du Giec, le groupe de chercheurs qui travaille sur le climat sous l'égide de l'ONU, a jugé "presque inévitable" de dépasser à court terme le seuil de 1,5°C de réchauffement, l'objectif le plus ambitieux fixé par l'accord de Paris en 2015.
- "Question de survie" -
Un échec à maintenir la limite de 1,5°C "scelle notre perte", a dit à l'AFP Maina Vakafua Talia, ministre du Tuvalu, petit archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux.
"Je garde espoir. On doit garder un certain optimisme", a-t-il toutefois dit.
"1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", abonde auprès de l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."
Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi.
- "Sujet sensible" -
L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem.
La sortie du pétrole, du gaz et du charbon fera-t-elle l'objet d'une nouvelle décision négociée et contraignante - après une première étape il y a deux ans à Dubaï - ou, plus probablement, d'engagements volontaires de certains pays?
"On sait que c'est un sujet sensible pour un certain nombre de nos partenaires, que pour certains, c'est plus simple d'en discuter, pas sous un format de négociation, mais sous un format de coalition", reconnaît-on dans la délégation française.