Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'ancien chef de la diplomatie chypriote Nikos Christodoulides a remporté dimanche l'élection présidentielle dans l'île divisée de Méditerranée orientale, à l'issue d'un scrutin centré essentiellement sur la lutte contre l'inflation et la corruption.
Taille du texte:
Agé de 49 ans, cet homme qui était soutenu par des partis du centre est le plus jeune chef d'Etat jamais élu à la tête de Chypre.
Il obtient 51,92% (soit 204.680 voix) devançant son rival, Andreas Mavroyiannis, qui a été crédité de 48,08%, selon le service électoral du gouvernement. Le taux de participation s'est élevé à 72,2%.
Dans une déclaration à la presse, M. Mavroyiannis a concédé sa défaite, félicitant M. Christodoulides.
"Aujourd'hui c'est la fin d'un voyage, d'un beau voyage que j'ai fait avec des milliers de personnes", a-t-il dit. "Je resterai un citoyen actif".
L'élection avait été présentée comme serrée: Nikos Christodoulides, chef de la diplomatie entre 2018 et 2022, était arrivé en tête au premier tour, le 5 février, avec 32,04% des suffrages, devançant de peu un autre diplomate chevronné, Andreas Mavroyiannis, 66 ans (29,59%), ancien ambassadeur en France et en Irlande.
Le premier, soutenu par les partis centristes, comme le deuxième, appuyé par le parti communiste Akel, première force d'opposition du pays, se présentaient comme indépendants.
- "Vivre ensemble" -
Louis Loizides, 51 ans, estimait au contraire que le nouveau président devrait se concentrer sur la politique intérieure: "A mon sens, l'immigration et l'économie sont les deux priorités".
Le nouveau président succède au conservateur Nicos Anastasiades, 76 ans, qui achève deux mandats de cinq ans.
Après la défaite de son candidat au premier tour, le parti de M. Anastasiades, Disy, qui a exclu M. Christodoulides pour s'être porté candidat contre l'avis du parti, avait refusé de donner des consignes de vote, laissant le jeu ouvert.
La hausse des prix de l'énergie et de la nourriture reste en tête des préoccupations des Chypriotes. L'inflation a atteint 10,9% en 2022, avant un ralentissement en janvier, à 7,1%.
Les communistes, qui ont soutenu M. Mavroyiannis, ont été très critiqués pour leur gestion de la crise financière de 2012-2013, qui a failli précipiter Chypre, pays membre de la zone euro, dans la faillite.
Vasso Pelekanou, une femme de 47 ans interrogé à un bureau de vote à Nicosie, estime que le nouveau président devrait aider les classes moyennes, abandonnées selon elle par le gouvernement sortant. "Les riches sont devenus encore plus riches", déplore-t-elle.
- Lutte contre la corruption -
Le nouveau chef de l'Etat sera aussi appelé à relancer les pourparlers sur la réunification de l'île, à l'arrêt depuis 2017. Chypre est divisée depuis l'invasion par la Turquie en 1974 de son tiers nord, en réponse à un coup d'Etat de nationalistes chypriotes-grecs qui souhaitaient rattacher le pays à la Grèce.
La République de Chypre n'exerce son autorité que sur la partie sud de l'île, séparée par la Ligne verte [une zone démilitarisée contrôlée par l'ONU] de la République turque de Chypre-Nord (RTCN), autoproclamée et reconnue seulement par Ankara.
M. Mavroyiannis, ancien chef des négociateurs chypriotes-grecs dans les pourparlers sur la réunification (2013-2022), avait promis s'il est élu de rouvrir les discussions dès le premier jour. M. Christodoulides affiche une position plus dure.
La lutte contre la corruption a dominé aussi le débat électoral, notamment après le scandale des "passeports en or". Ce programme d'octroi de passeports contre des investissements sur l'île a dû être annulé en raison d'allégations de corruption.
Autre sujet sensible sur cette île proche des côtes du Moyen-Orient et de la Turquie: l'afflux de migrants, pour lequel les deux candidats avaient promis d'agir. Les autorités affirment que 6% des 915.000 personnes vivant dans le sud de l'île sont des demandeurs d'asile.