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Un premier convoi d'aide est entré en Syrie mardi en direction des zones rebelles du nord, huit jours après le séisme qui a fait plus de 35.000 morts dans ce pays et en Turquie, la "pire catastrophe naturelle en un siècle en Europe", selon l'Organisation mondiale de la santé.
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Le secrétaire général de l'ONU a le même jour lancé un appel aux dons de près de 400 millions de dollars pour faire face sur "une période de trois mois" aux "besoin immenses" des populations victimes du tremblement de terre en Syrie.
Antonio Guterres a exhorté tous les Etats membres des Nations unies à fournir "sans délai" cette somme pour garantir "une aide humanitaire dont près de cinq millions de Syriens ont désespérément besoin", à commencer par "des abris, des soins médicaux, de la nourriture".
"Nous savons tous que l'aide qui sauve des vies n'entre pas à la vitesse et à l'échelle nécessaires", a-t-il insisté, précisant qu'un appel similaire devrait bientôt être lancé pour la Turquie.
Les chances de retrouver des survivants en Turquie et en Syrie devenant quasiment nulles, la priorité est désormais de s'occuper des centaines de milliers voire des millions de personnes dont les logements ont été détruits par la secousse tellurique d'une magnitude de 7,8 du 6 février.
Et son bilan s'alourdit inexorablement, il pourrait même doubler, prévenait l'ONU dimanche.
Mardi en milieu de journée il s'élevait à 35.662 morts - 31.974 officiellement dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont dénombré 3.688 en Syrie.
- Onze camions vers les zones rebelles -
Côté syrien, pour la première fois depuis 2020, un convoi transportant de l'aide est entré mardi vers les zones rebelles du nord par le poste-frontière de Bab al-Salama avec la Turquie, a vu un journaliste de l'AFP.
Il est constitué de 11 camions de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) chargés, entre autres, de tentes, de matelas, de couvertures et de tapis.
Le poste-frontière de Bab al-Salama relie le territoire turc au nord de la province d'Alep contrôlée par des factions syriennes fidèles à Ankara. Il avait été fermé à l'aide humanitaire de l'ONU sous la pression de la Russie, une alliée du régime de Damas.
Les zones échappant au contrôle de ce dernier dans le nord de la province d'Alep et dans celle d'Idleb (nord-ouest), où vivent près de trois millions d'habitants, figurent parmi les plus affectées par le tremblement de terre en Syrie.
Ce pays avait auparavant annoncé l'ouverture, pour une durée initiale de trois mois, de deux nouveaux points de passage avec la Turquie afin d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire.
Le secrétaire général de l'ONU a salué cette décision du président syrien Bachar al-Assad qui "va permettre à plus d'aide d'entrer, plus vite".
Une délégation de l'ONU était parvenue mardi sur place afin d'évaluer les besoins de ces régions durement affectées, d'après un correspondant de l'AFP.
Elle était passée par le poste-frontière de Bab al-Hawa avec la Turquie et s'était ensuite rendue dans un centre du Programme alimentaire mondial (PAM) à Sarmada, avant de se réunir avec des responsables locaux.
Selon le ministère syrien des Transports, 62 avions acheminant de l'aide ont jusqu'à présent atterri en Syrie, dont un en provenance d'Arabie saoudite, une première en dix ans, d'autres étant attendus dans les heures et les jours à venir.
- Inquiétude pour les plus jeunes -
En Turquie, quelque 1,2 million de personnes ont été logées dans des foyers pour étudiants, plus de 206.000 tentes ont été dressées dans dix provinces et 400.000 sinistrés ont été évacués des régions dévastées, a fait savoir le gouvernement.
Au dénuement matériel extrême s'ajoute la détresse psychologique, qui frappe de plein fouet les plus jeunes. Plus de sept millions d'enfants - 4,6 en Turquie et 2,5 en Syrie - vivent dans les zones touchées, a déploré l'Unicef, qui craint que plusieurs milliers d'entre eux ne fassent partie des personnes tuées.
"Mes enfants ont été gravement affectés par le séisme", explique à l'AFP Serkan Tatoglu, dont la femme et les quatre enfants âgés de six à quinze ans ont trouvé refuge dans un village de tentes dressées à côté du stade de la ville de Kahramanmaras.
"J'ai perdu une dizaine de membres de ma famille. Mes enfants ne sont toujours pas au courant mais la plus jeune est traumatisée par les répliques. Elle n'arrête pas de demander +Papa, va-t-on mourir ?+", confie-t-il. "Avec ma femme, nous les serrons dans nos bras et leur disons +tout ira bien+".