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Un jet privé avec six personnes à son bord s'est écrasé vendredi soir à Philadelphie, provoquant des incendies dans cette ville de l'Est des Etats-Unis, deux jours après une collision entre un avion de ligne et un hélicoptère qui a tué 67 personnes à Washington.
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"Tellement triste de voir l'avion s'écraser à Philadelphie, en Pennsylvanie. Encore des âmes innocentes perdues", a déploré le président Donald Trump, sur son réseau Truth Social.
Le Learjet 55 s'est écrasé en début de soirée, dans un quartier où il a provoqué une forte explosion, mettant le feu à de nombreux bâtiments et véhicules.
Les autorités sont "très nerveuses" et redoutent qu'il y ait "des victimes au sol", a confié sur CNN Mike Driscoll, un conseiller municipal de Philadelphie.
L'appareil servait d'ambulance aérienne et venait de décoller à destination de Springfield-Branson, dans le Missouri.
Il transportait une petite fille qui avait "reçu un traitement médical lui ayant sauvé la vie" et devait rentrer au Mexique, a expliqué à NBC Shai Gold, le propriétaire de l'entreprise d'aviation impliquée.
Les autres personnes à bord étaient sa mère, un pilote, un copilote, un médecin et un secouriste, a-t-il ajouté, en précisant ne s'attendre à aucun survivant.
Les sauveteurs n'ont pour l'instant repêché que 41 corps dans les eaux glacées du fleuve Potomac et les recherches se poursuivent.
- Trump polémique -
La boîte noire de l'hélicoptère a été retrouvée, ont annoncé vendredi soir les autorités. Les deux enregistreurs de vol du Bombardier avaient eux déjà été repêchés jeudi soir.
Leur exploitation par l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui mène l'enquête, va être scrutée de près. Car Donald Trump a polémiqué immédiatement après la catastrophe, en l'attribuant aux politiques de diversité défendues par la gauche.
Elles seraient selon lui à l'origine de cet accident, car elles empêcheraient d'embaucher des personnels "compétents".
Des spéculations condamnées par les démocrates, mais aussi par certains pilotes comme Chesley Sullenberger, célèbre aux Etats-Unis pour avoir fait atterrir en catastrophe un avion endommagé sur le fleuve Hudson à New York en 2009.
Il s'est dit vendredi "dégoûté" mais "pas surpris" par les propos du président républicain.
Outre sa politisation du drame, Donald Trump est également prompt à tirer des conclusions sur la manière dont il s'est produit.
"L'hélicoptère Blackhawk volait beaucoup trop haut", a-t-il asséné vendredi matin sur son réseau Truth Social. "Ce n'est pas très compliqué à comprendre, non ?"
Les enquêteurs du NTSB espèrent publier un rapport préliminaire sous 30 jours, et l'enquête complète pourrait prendre un an.
- "Etablir les faits" -
L'agence "est un organisme indépendant" du gouvernement, a rappelé vendredi soir Todd Inman, l'un des responsables du NTSB.
L'altitude de l'hélicoptère militaire compte parmi les nombreuses questions de l'enquête.
D'autres interrogations entourent la tour de contrôle de l'aéroport Ronald-Reagan, qui était en sous-effectifs mercredi soir. Selon les médias américains, un seul contrôleur, au lieu de deux, assurait le trafic aérien.
D'après le New York Times, la congestion autour de cet aéroport, régulièrement survolé par des hélicoptères et des avions à basse altitude, avait déjà engendré ces dernières années des mises en garde de la part de pilotes de ligne.
Parmi les victimes de la catastrophe, on compte plusieurs membres de la communauté de patinage artistique, dont le couple russe Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde en 1994.
Deux ressortissants chinois se trouvaient aussi à bord, de même qu'un policier philippin.