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Dieu-robot de la richesse, bras mécanisé calligraphe et musique électronique festive: les réjouissances du Nouvel An lunaire battent leur plein à Pékin, avec parfois la participation de l'intelligence artificielle (IA), qui perpétue des traditions centenaires au milieu de visiteurs bien humains.
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Les huit jours fériés du passage de l'année sont l'occasion pour les Chinois de retourner auprès de leurs familles et de leurs amis pour boire, manger, s'amuser et honorer les coutumes ancestrales du pays, entre danses du dragon et brûlages d'encens.
Dans un centre commercial du quartier aisé de Haidian, à Pékin, la "foire du temple de l'IA" apporte toutefois une touche tech au folklore, offrant aux entreprises une opportunité de présenter au public leurs machines intelligentes.
"J'espère que, pendant cette nouvelle année, vous pourrez vous aussi manger sainement, délicieusement et être heureux chaque jour", poursuit-il d'une voix de baryton, en lissant sa barbe tombant sur sa longue robe écarlate.
Ailleurs, un groupe de musiciens mécanisés joue avec des instruments électroniques tandis que des bras robotisés s'adonnent à l'art traditionnel de la calligraphie sur du papier rouge.
En attendant son parchemin, Bai Song dit sa "profonde impression de charme des robots".
"Chaque ère produit inévitablement des choses différentes. Il est possible que l'IA remplace certains d'entre nous mais il y aura également de nouveaux emplois ou de nouveaux types d'activité", déclare à l'AFP ce professionnel des technologies de l'information de 34 ans.
"Aussi, nous sommes un pays socialiste donc il est inconcevable que la vie des gens empire soudainement, parce que l'Etat nous offrirait un filet de sécurité", assure-t-il.
La Chine est le numéro un mondial dans plusieurs segments de la tech et aspire à occuper la même place dans l'IA d'ici à la fin de la décennie.
Une troupe de robots fabriquée par Unitree, une entreprise basée à Hangzhou (est), a ainsi fait les gros titres en exécutant une danse synchronisée lors du Gala télévisé du Nouvel An chinois.
- Footballeurs maladroits -
A la "foire du temple de l'IA", un autre automate, présenté comme un "robot d'imitation humaine de haute-qualité", se limite pour sa part à performance quelque peu gauche.
Les robots "peuvent déjà faire beaucoup de choses, comme prendre des choses sur une étagère et faire du café", raconte Sophia Wu en circulant entre les vendeurs en silicone et les baristas animés par l'IA.
"J'aimerais avoir un robot, il pourrait s'occuper de mes corvées et cela me libérerait énormément de temps", poursuit auprès de l'AFP la femme au foyer de 48 ans, ancienne ingénieure.
La Chine a encore renforcé son statut de poids lourd du secteur avec l'irruption de la start-up DeepSeek, qui a révélé en janvier son robot conversationnel R1 capable d'égaler ses concurrents tels que ChatGPT malgré des coûts, selon l'entreprise, bien inférieurs.
L'arrivée de ce nouvel acteur a ébranlé les marchés, amputant de près de 600 milliards de dollars la capitalisation boursière du mastodonte américain des puces, Nvidia.
Toujours est-il que les robots chinois ne peuvent pas tout.
Dans le centre commercial de Haidian, une fausse carpe koï se cogne à répétition contre une paroi de son aquarium, tandis que deux équipes de football semi-automatisées s'emmêlent les pinceaux.
Au bord du terrain, Cheng Cheng, ingénieur logiciel chez Booster Robotics, explique que son entreprise travaille sur des "applications orientées vers la recherche". Il s'agit, selon lui, d'affiner les gestes des mains et des pieds de ces machines en interaction avec l'IA.
En dépit du match peu esthétique, remporté 5-2 par celle en maillot rose, l'expert en informatique de 36 ans est optimiste.
"C'est un point de départ pour rendre nos robots plus robustes et résistants aux chutes (...) améliorer leur force", affirme-t-il à l'AFP.