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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, accusé d'"insurrection" pour avoir tenté d'imposer la loi martiale en décembre, voulait empêcher la "dictature" de l'opposition au parlement, a soutenu sa défense jeudi, à l'ouverture de son procès pénal.
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C'est la première fois dans l'histoire de la Corée du Sud qu'un président en exercice est jugé devant une cour criminelle, dans une procédure distincte de la saisine de la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer sur la destitution de M. Yoon votée le 14 décembre par les députés.
La Cour constitutionnelle a indiqué jeudi soir qu'elle tiendrait une dernière audience le 25 février, avant de se retirer pour délibérer. Si elle confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, M. Yoon sera réinstallé dans ses fonctions.
Arrêté le 15 janvier après s'être retranché plusieurs semaines dans sa résidence de Séoul, M. Yoon a été inculpé le 26 janvier et placé en détention provisoire pour six mois.
Le parquet a requis jeudi son maintien en détention pour éviter qu'il n'influence les personnes impliquées.
Pour cette audience, tenue dans la matinée devant une salle bondée et sous haute sécurité, M. Yoon n'a pas pris la parole. Son avocat Kim Hong-il a exigé un non-lieu.
Le président conservateur a plongé la Corée du Sud dans le chaos politique en décrétant la loi martiale le 3 décembre et en dépêchant l'armée au Parlement, avant de de faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.
Le président a justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l'opposition, bloquait l'adoption du budget de l'Etat.
Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
"La déclaration de la loi martiale n'avait pas pour but de paralyser l'Etat, mais plutôt d'alerter l'opinion publique sur la crise nationale provoquée par la dictature législative du parti dominant de l'opposition, qui avait paralysé l'administration", a plaidé jeudi son avocat.
"Symboliquement (...) seule une petite force de 280 soldats a été déployée, strictement pour maintenir l'ordre, avec des instructions claires selon lesquelles ils ne devaient pas être équipés de balles réelles (...)", a-t-il défendu.
M. Yoon reste officiellement le président dans l'attente de la décision de la Cour constitutionnelle.
Dans un message à ses supporters jeudi, il a appelé "l'ancienne génération à travailler avec la jeunesse". "Si cela se produit, je pourrai rapidement reprendre mes fonctions et diriger la Corée du Sud avec le pouvoir transgénérationnel", a-t-il déclaré, selon ses avocats.
Yoon Suk Yeol continue d'être soutenu par une partie de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), par la frange la plus radicale de la droite sud-coréenne et par d'influents pasteurs évangéliques.
- Un autre procès le même jour -
Dans l'après-midi, M. Yoon s'est présenté devant la Cour constitutionnelle, quittant l'audience après cinq minutes, selon un compte-rendu fourni aux journalistes.
L'ancien Premier ministre Han Duck-soo, également inculpé en tant que président par intérim, a témoigné pour la première fois contre lui, assurant "avoir exprimé son opposition" à la loi martiale dans la nuit du 3 décembre.
Il a affirmé que la plupart des membres du gouvernement et lui-même "avaient pensé qu'une telle déclaration allait mettre la Corée du Sud en grande difficulté", ajoutant se souvenir qu'ils "s'étaient inquiétés et avaient essayé de dissuader" M. Yoon.
M. Yoon a déploré ce témoignage, "pas bon pour le prestige de la nation", selon son avocat Yoon Kap-keun.
Il est revenu écouter la déposition de l'ancien haut responsable des services de renseignement Hong Jang-won, qui a affirmé être en possession d'une liste des noms de personnes dont M. Yoon avait ordonné l'arrestation la nuit du 3 décembre.
Des images de l'audience ont alors montré M. Yoon hurlant contre lui et l'accusant de comploter pour le destituer. Un des juges lui ayant donné la parole, il a admis avoir eu tort de chercher à savoir où étaient cette nuit-là ces membres de l'opposition ou de son parti mais affirmé qu'il voulait simplement "surveiller leur mouvement", et pas les "arrêter".