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La Quotidienne de Bruxelles - Gaza: le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier une trêve
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Le Hamas a estimé mardi que des négociations pour une trêve à Gaza n'avaient plus d'intérêt à ce stade et appelé le monde à faire pression sur Israël pour faire cesser "la guerre de la faim", au lendemain de l'annonce par Israël d'un plan de "conquête" du territoire palestinien.
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"Il n'y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d'extermination dans la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien.
"Le monde doit faire pression sur le gouvernement (de Benjamin) Netanyahu pour mettre fin aux crimes de la faim, de la soif et aux meurtres", a-t-il ajouté.
"Gaza sera totalement détruite", a affirmé mardi le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, interrogé sur sa vision de l'après-guerre à Gaza.
Après avoir été déplacée vers le sud, la population gazaouie commencera à "partir en grand nombre vers des pays tiers", a-t-il dit lors d'un colloque dans la colonie israélienne d'Ofra, en Cisjordanie occupée.
Le Qatar, l'un des pays médiateurs entre Israël et le Hamas, a dit poursuivre ses efforts en vue d'une trêve.
Après d'autres voix la veille, la France a "fermement" condamné le plan israélien, tandis que la Chine disait "s'oppose(r) à la poursuite des opérations militaires israéliennes à Gaza".
- "Forte explosion" -
La bande de Gaza, dont la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont déjà été déplacés, souvent à plusieurs reprises, depuis le début de la guerre, est soumise à un blocus hermétique par Israël depuis le 2 mars et en proie à une grave crise humanitaire.
"Le Hamas a utilisé l'aide humanitaire entrée dans Gaza pour alimenter sa machine de guerre", a fait valoir le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar.
L'ONU a accusé Israël d'utiliser l'aide humanitaire comme "arme" de guerre, en envoyant "des bombes" plutôt que de l'eau et de la nourriture.
Les autorités israéliennes ont demandé aux organisations "de livrer les fournitures à travers des centres israéliens, une fois que le gouvernement israélien aura accepté de rouvrir les points de passage qui sont fermés depuis maintenant neuf semaines", a indiqué un porte-parole du bureau des Affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU, Jens Laerke.
"Cela semble être une tentative délibérée d'utiliser l'aide comme arme", a-t-il ajouté lors d'un point de presse à Genève.
A Gaza, le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré qu'au moins sept Palestiniens, parmi lesquels deux enfants, avaient été tués dans différents bombardements israéliens depuis l'aube.
L'armée israélienne a repris son offensive sur le territoire le 18 mars, mettant fin à deux mois de trêve avec le Hamas.
L'objectif affiché par le gouvernement de Benjamin Netanyahu est toujours de "vaincre" le mouvement islamiste, qui a déclenché la guerre avec son attaque sans précédent le 7 octobre 2023 en Israël, et de "ramener les otages" enlevés ce jour-là.
- "Mettre fin à la guerre" -
En Israël, l'armée a lancé un appel à des dizaines de milliers de réservistes mais un haut responsable sécuritaire a affirmé lundi qu'il restait une "fenêtre" de négociations en vue de la libération des otages jusqu'à la fin de la visite du président américain, Donald Trump, attendu du 13 au 16 mai au Moyen-Orient.
Le président israélien, Isaac Herzog, a estimé mardi que "toutes les parties devraient faire des efforts supplémentaires (...), afin de voir nos otages revenir immédiatement", selon un communiqué de son bureau.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre à Gaza, en 2014.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 52.615 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.