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La Quotidienne de Bruxelles - L'UE juge "intenable" la situation à Gaza, le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier
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La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas a jugé mardi "intenable" la situation à Gaza, à l'heure où un ministre du gouvernement de Benjamin Netanyahu a prévenu que le territoire palestinien serait "totalement détruit".
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Au lendemain de l'annonce par Israël d'un plan de "conquête" de la bande de Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas a estimé que des négociations pour une trêve avec Israël n'avaient plus d'intérêt.
L'objectif affiché par le gouvernement de Benjamin Netanyahu est de vaincre le Hamas dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza, et de ramener les otages enlevés ce jour-là et encore retenus dans le territoire palestinien.
"L'aide humanitaire doit reprendre immédiatement et ne doit jamais être politisée", a déclaré Mme Kallas sur X, en rapportant un entretien téléphonique avec le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar.
Ce dernier a plus tôt accusé le Hamas "d'utiliser l'aide humanitaire entrée dans Gaza pour alimenter sa machine de guerre".
L'ONU a de son côté accusé Israël d'utiliser l'aide humanitaire comme "arme" de guerre, en envoyant "des bombes" plutôt que de l'eau et de la nourriture à la population palestinienne.
- "Totalement détruite" -
Lundi, le gouvernement israélien a annoncé une nouvelle campagne militaire qui prévoit la "conquête" de la bande de Gaza et un déplacement massif de sa population à l'intérieur du territoire.
"Gaza sera totalement détruite", a affirmé mardi le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, interrogé sur sa vision de l'après-guerre à Gaza.
Après avoir été déplacée vers le sud, la population gazaouie commencera à "partir en grand nombre vers des pays tiers", a-t-il dit lors d'un colloque dans la colonie israélienne d'Ofra, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Toute tentative par Israël d'annexer des territoires à Gaza serait "inacceptable", a prévenu Londres.
Après 38 ans d'occupation, Israël s'était retiré unilatéralement en 2005 de la bande de Gaza. Après sa prise par le Hamas, il y a imposé un blocus aérien, maritime et terrestre au territoire pendant plus de 15 ans.
"Il n'y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d'extermination à Gaza", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.
Malgré le blocage, le Qatar, l'un des médiateurs entre Israël et le Hamas, a dit poursuivre ses efforts en vue d'une trêve.
A Gaza, le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré qu'au moins sept Palestiniens, parmi lesquels deux enfants, avaient été tués dans différents bombardements israéliens depuis l'aube.
- "Très très grande annonce" -
L'armée israélienne a repris son offensive sur Gaza le 18 mars, mettant fin à deux mois de trêve avec le Hamas.
En Israël, l'armée a lancé un appel à des dizaines de milliers de réservistes pour une expansion de son offensive à Gaza.
Mais un haut responsable sécuritaire a affirmé lundi qu'il restait une "fenêtre" de négociations en vue de la libération des otages jusqu'à la fin de la visite du président américain Donald Trump, attendu du 13 au 16 mai au Moyen-Orient.
Mardi, M. Trump a promis une "très, très grande annonce" avant son voyage au Moyen-Orient se refusant cependant à donner un quelconque indice sur sa nature.
Le président israélien, Isaac Herzog, a estimé que "toutes les parties devraient faire des efforts supplémentaires (...), afin de voir nos otages revenir immédiatement".
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
L'offensive israélienne a fait au moins 52.615 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Depuis le début de la guerre, plusieurs séries de tractations difficiles entre le Hamas et Israël ont permis deux trêves -l'une d'une semaine en novembre 2023 et l'autre de deux mois début 2025 - au cours desquelles des otages retenus à Gaza et des prisonniers palestiniens détenus par Israël ont été libérés.