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Des centaines de militaires du corps des Marines, mobilisés par Donald Trump contre l'avis des autorités californiennes, arrivent en renfort mardi dans un Los Angeles déjà quadrillé par des milliers de soldats et policiers, chargés de réprimer les manifestations contre les expulsions de migrants.
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Depuis vendredi, la mégapole à la forte population d'origine hispanique est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l'immigration (ICE) contre les sans-papiers et les forces de l'ordre en tenue anti-émeutes.
La nuit a ramené un calme précaire dans le centre de Los Angeles, dont certaines rues chargées de gaz lacrymogènes témoignent des affrontements des derniers jours.
Se voyant reprocher d'avoir pris une mesure disproportionnée, le président a enfoncé le clou en annonçant le déploiement de 700 Marines, un corps d'élite normalement utilisé comme force de projection extérieure.
"Voir Trump envoyer la Garde nationale sans l'avis du gouverneur, je pense que c'est un mépris flagrant des droits des Etats", dit à l'AFP Andrew Schindler, musicien de 31 ans. "Et je pense qu'il est très dangereux qu'il s'en serve comme excuse pour militariser les forces de police".
Le président américain campe sur ses positions. "Si je n'avais pas envoyé l'armée à Los Angeles ces trois dernières nuits, cette ville qui était par le passé grande et belle serait en train de brûler en ce moment même", a-t-il écrit mardi sur son réseau Truth Social.
L'affrontement est double: celui, sur le terrain, opposant les forces de l'ordre à des manifestants protestant contre la politique répressive de Donald Trump visant les migrants entrés illégalement sur le sol américain; et celui, très politique, entre l'administration du président républicain et la Californie, à l'avant-garde des Etats démocrates.
Son gouverneur démocrate Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028, a estimé que le déploiement de militaires d'active assouvissait "le fantasme fou d'un président dictatorial".
- "Extrêmement rare"-
L'Etat de Californie a annoncé qu'il allait poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser la Garde nationale sans l'aval du gouverneur "violait" la Constitution.
Sans faire tache d'huile, le mouvement a gagné par contagion d'autres métropoles américaines. A Santa Ana, proche de Los Angeles, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes en direction de manifestants criant des slogans contre ICE, rapportent des journalistes de l'AFP.
Des accrochages ont été également été signalés à New York ainsi qu'au Texas. A New York, la police a procédé à des arrestations lors d'une manifestation à Manhattan, selon un journaliste de l'AFP, et à Austin, des gaz lacrymogènes ont été tirés, selon la chaine KXAN, filiale de NBC.
La décision de déployer une unité de choc comme les Marines est "extrêmement rare", souligne à l'AFP Rachel VanLandingham, une universitaire spécialiste des questions de sécurité nationale. Selon elle, ces militaires ne sont ni formés au maintien de l'ordre, ni habitués à travailler "avec les forces de l'ordre locales", ce qui est potentiellement accidentogène.
En difficulté sur sa loi budgétaire et fragilisé par sa récente dispute avec Elon Musk, Donald Trump adresse des mises en garde à ceux qu'il appelle des "insurgés": "S'ils crachent, nous frappons, et je vous promets que nous frapperons comme jamais auparavant".
Un discours qui fait mouche auprès de ses partisans et d'autres Californiens inquiets. Une propriétaire d'un petit commerce, qui préfère garder l'anonymat, se dit ainsi en faveur de la répression musclée des autorités fédérales.
"C'est nécessaire pour arrêter le vandalisme", déclare-t-elle à l'AFP alors que la devanture de son commerce a été taguée de graffitis. Depuis vendredi, plusieurs voitures ont été incendiées.