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Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants les plus dangereux que doit accueillir le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a indiqué le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
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Sur place, sept fourgons blancs de l'administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie jusqu'à l'entrée de la prison située près de Lens, a constaté l'AFP.
Au total, 200 détenus doivent être incarcérés dans ces deux prisons.
Pour l'heure, la Chancellerie n'a pas donné plus de détails sur le profil exact des détenus.
Ils viennent "de la région parisienne et du sud de l'Oise", a indiqué un responsable syndical, David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, indiquant qu'après cette "première vague", d'autres arriveront de "la région marseillaise, la région grenobloise" et des Antilles.
Au 31 juillet, une soixantaine de détenus devraient être arrivés, "et les derniers devraient arriver pour la mi-septembre", a-t-il ajouté devant la prison.
Les transferts, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon lui. Une fois effectuées les formalités d'écrous, les nouveaux arrivants seront informés du règlement intérieur et placés en cellule.
Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l'extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels, "leur quotidien va changer", a détaillé M. Lacroix.
A Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, qui s'est évadé deux fois de prison.
Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l'évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, devrait aussi y être transféré.
Il ne fait pas partie des premiers détenus arrivés mardi selon M. Lacroix.
- "C'est un scandale" -
Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ce transfert, et le choix des détenus qui seront soumis à ce régime carcéral renforcé.
Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d'un éventuel placement dans l'un de ces quartiers de lutte contre la criminalité organisée a ainsi été "condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants", s'est insurgée son avocate Me Sophie Rey-Gascon auprès de l'AFP.
Elle dénonce un "détournement" d'une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison, en lien avec l'extérieur.
Quant à Delphine Boesel, dont le client n'a pas non plus été condamné pour une affaire criminelle de narcotrafic, mais mis en cause pour un "petit trafic" en prison, elle avait été convoquée lundi pour un débat contradictoire en vue de son transfert. Mardi matin, elle a appris que son client était déjà parti pour Vendin-le-Vieil.
"On se demande à quoi la procédure contradictoire a servi, c'est un scandale", a-t-elle déclaré.
Le Conseil constitutionnel a validé mi-juin le régime carcéral d'isolement mis en place par la loi contre le narcotrafic, tout en émettant une réserve sur les fouilles intégrales.
La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l'une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.
La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d'objets.
Un portique à ondes millimétriques devait y être installé. Des caillebotis ont été ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées à l'ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu'ils n'en sortent.
Les parloirs seront dotés d'hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre les détenus et les visiteurs.
Estimant que le ministère a répondu favorablement aux demandes des surveillants en termes de sécurité, M. Lacroix a rappelé qu'ils attendaient la concrétisation d'une prime spécifique promise aux agents.