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Au troisième jour du procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, l'attention de la cour d'assises du Tarn doit se porter mercredi sur la suite du récit détaillé des investigations dont la qualité est contestée par la défense.
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Deux gendarmes n'ayant pu prendre la parole mardi doivent déposer devant la cour, ainsi que plusieurs témoins initiaux - un chauffeur de taxi et un homme ayant vu quelqu'un courir vers sa voiture le matin des faits -, avant que le gendarme directeur d'enquête, le major Bernard Lorvellec, ne décrive la procédure en détail.
Appel au 17 de Cédric Jubillar à 4h17, arrivée de la patrouille une grosse demi-heure plus tard, comportement de l'époux, premières constatations tandis que les deux enfants du couple dormaient dans la maison à moitié terminée... Le récit des deux gendarmes a balayé des faits largement connus du dossier.
- Intenses débats -
Mais Mes Franck et Martin ont pointé un élément du témoignage de la meilleure amie de Delphine, omis par les gendarmes et qui, selon le procès-verbal produit ce matin-là, aurait dit qu'il arrivait à Delphine "de se balader régulièrement à pied la nuit".
Un élément qui contredit la thèse de l'accusation affirmant que l'infirmière de 33 ans avait peur du noir et ne sortait jamais seule la nuit.
Autre point de friction: ni les deux patrouilleuses ni leur supérieur hiérarchique également interrogé mercredi n'ont mentionné la présence d'un "petit fourgon blanc" garé devant le domicile des Jubillar, qui aurait pu bloquer la vue d'un témoin. Tous trois ont assuré ne pas l'avoir vu, sans pour autant exclure qu'il ait pu être garé là.
En fin d'audience mardi, Me Martin a enfin reproché au major qui dirigeait à l'époque la communauté de brigades basée à Cagnac-les-mines d'avoir conduit une enquête préliminaire exclusivement orientée vers Cédric Jubillar. "Les premiers actes que vous allez mener sont des actes à l'encontre de Cédric Jubillar, vous ne pensez qu'à lui", a lancé le conseil.
"Je n'ai pas dit ça", a réfuté l'enquêteur. "Aucune piste, par expérience, ne peut être écartée et bien entendu la famille est dans le noyau des personnes qui peuvent être à l'origine de la disparition", a-t-il précisé.
"Nous essayons, nous aussi, de faire la lumière sur les éléments", a expliqué à la presse Me Emmanuelle Franck.
"Toute la démarche de la défense est de faire de la dilution et de la diversion, a regretté auprès de l'AFP Me Laurent de Caunes, l'avocat des frères et sœur de Delphine Jubillar, déplorant une perte de temps.
- "Colère" -
La personnalité de la disparue, "timide" mais dévouée, "discrète" et bienveillante, avait auparavant été décortiquée dans la matinée par un enquêteur de personnalité dont le rapport a été salué par sa famille pour sa justesse.
Peu après, l'administratrice des enfants du couple, mandatée par la justice pour défendre leurs intérêts, avait décrit Louis, 11 ans, comme un enfant "taiseux", "très, très en colère" contre son père, qu'il juge responsable de la disparition de sa mère lorsqu'il n'avait que 6 ans et sa sœur Elyah 18 mois.
"Il va falloir qu'ils essaient d'avancer avec ce traumatisme et la première personne qui peut les amener à bien évoluer, c'est vous, M. Jubillar, en répondant à leurs questions", a-t-elle exhorté, en se tournant vers l'accusé qui, depuis son box, a opiné de la tête.
Lundi, à l'ouverture du procès, il avait une nouvelle fois assuré: "Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés".
Ce peintre-plaquiste de 38 ans, détenu depuis juin 2021, dément avoir tué celle qui était sa compagne depuis leurs 18 ans et qui lui avait annoncé sa volonté de divorcer.