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Le père Brendan Curran connaît beaucoup de catholiques à Chicago qui étaient favorables au retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Mais aujourd'hui, ils regardent horrifiés les descentes de la police de l'immigration dans leur ville, un effroi partagé par le pape Léon XIV.
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"Ils sont presque tous en état de choc. "Ils n'ont pas signé pour ça", dit à l'AFP le frère dominicain.
Le président américain mène depuis janvier une campagne musclée contre ce qu'il qualifie d'immigration clandestine, évoquant une "invasion" du pays par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions.
Dans la troisième ville du pays qualifiée de "zone de guerre" par le milliardaire républicain, des catholiques tentent de résister alors que le pape Léon XIV, un natif de Chicago, a lui-même critiqué la politique migratoire du gouvernement.
Environ 30% de la population de Chicago est d'origine latino ou hispanique, dont de nombreux catholiques.
Pour Arielle Santoyo, qui tient une boutique de vêtements à Little Village, un quartier très latino, la déception causée par la réalité de l'administration de Donald Trump est à la hauteur des espoirs suscités par sa candidature.
- Malaise -
Ses promesses, en particulier sur l'avortement, "plaisent à beaucoup de gens" dans sa communauté, dit-elle. Mais ils ne veulent pas des arrestations souvent violentes de migrants par des hommes masqués en civil.
"C'est ce que nous ressentons souvent de la part (...) d'amis qui ont voté pour Trump, de membres de ma famille (...) qui disent: +Je n'aurais jamais pensé que ça arriverait+".
Les images des agents de la police fédérale de l'immigration (ICE) pourchassant des migrants, les jetant dans des fourgons et aspergeant les manifestants de gaz lacrymogène plaisent à de nombreux trumpistes.
Mais chez les fidèles, en particulier catholiques, le malaise est de plus en plus visible.
"En tant qu'Eglise, que chefs religieux et que fidèles, nous avons totalement le droit d'exprimer notre opinion sur les politiques d'immigration des Etats-Unis. Et à l'heure actuelle, nous sommes en opposition complète avec la politique fédérale de la Maison Blanche", déclare le père Curran.
Le pasteur Gary Graf a entrepris une marche symbolique de 1.300 kilomètres de la maison d'enfance du pape Léon jusqu'à la statue de la Liberté à New York pour protester contre les politiques de Trump.
Le week-end dernier, des centaines de fidèles ont participé à une marche eucharistique, entre une église catholique et les locaux de ICE dans la banlieue de Chicago pour tenter en vain de communier avec des migrants détenus.
- "Cruauté"-
"Notre mission en tant qu'Eglise est menacée", poursuit le père Curran. "Lorsque nous parlons de nourrir les affamés, d'habiller ceux qui sont nus, d'héberger les sans-abri, et que c'est considéré comme un crime fédéral, notre pays va mal".
Le religieux a assisté à une cérémonie de prières devant les locaux d'ICE. Alors qu'un hélicoptère vrombissait au-dessus de leurs têtes, deux dizaines de fidèles catholiques ont récité le rosaire.
L'un d'eux a expliqué à l'AFP prier pour que les autorités "continuent d'ouvrir leur esprit et leur coeur" et fassent preuve d'empathie.
Parmi eux, Royal Berg, un avocat spécialisé dans l'immigration, assure que les politiques d'expulsions massives de migrants "ne sont pas américaines".
"Le pape appelle à la compassion. Ce que je vois à Washington, c'est de la cruauté", dit-il encore à l'AFP.
Les partisans de Trump, parmi lesquels figurent des catholiques tels que le vice-président JD Vance et la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, rejettent ces accusations.
Certains des soutiens d'extrême droite de Trump accusent Léon XIV d'être "woke". "Il est anti-Trump, anti-MAGA, pro-frontières ouvertes et totalement marxiste, comme le pape François", a asséné sur X l'influenceuse Laura Loomer, qui a l'oreille du président.