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A la veille de l'anniversaire de l'accident mortel de la gare de Novi Sad, des milliers de Serbes convergeaient vendredi en début de soirée vers cette ville du nord du pays, où des dizaines de milliers de manifestants sont attendus samedi.
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Sifflets autour du cou, drapeaux en main, des milliers d'habitants sont venus les accueillir, débordant souvent d'émotion, comme Ratko Popovic, 47 ans, venu en famille. "Je me sens invincible", explique-t-il en saluant l'union "de tous ceux qui, en Serbie, sont contre la corruption, le crime, et le parti au pouvoir".
Dragica Radic, 72 ans, venue avec sa fille et ses petits-enfants attendait ce moment "depuis longtemps".
"Je ne sais pas comment vous expliquer... Je pourrais pleurer. Nous avons attendu cela pendant si longtemps, et je crois que ce que nous attendons tous arrivera", explique cette habitante de Novi Sad à l'AFP, dans une allusion à un changement de gouvernement qu'elle appelle de ses voeux. "Pas forcément aujourd'hui, ni demain, mais avec persévérance... Je crois en la jeunesse".
Si l'accès à la ville est rendu difficile par l'interruption des liaisons ferroviaires - due à des appels malveillants, selon la compagnie nationale - plusieurs groupes sont venus à pied.
Novi Sad, deuxième ville de Serbie à une centaine de kilomètres au nord de la capitale Belgrade, est devenue le 1er novembre 2024 le point de départ d'un vaste mouvement de contestation qui a vu une partie du pays se soulever.
Ce jour-là, l'auvent en béton de la gare tout juste rénovée s'effondrait, tuant 16 personnes, dont deux enfants. Un accident devenu pour les opposants au président Aleksandar Vucic (SNS, droite nationaliste) emblèmatique de la corruption.
Un an et des centaines de manifestations plus tard, les étudiants, qui ont très rapidement pris la tête du mouvement, ont appelé à un immense rassemblement pour le premier anniversaire de la tragédie en hommage aux victimes, invitant toute la Serbie à se retrouver à Novi Sad samedi.
D'abord concentré sur les revendications entourant l'enquête et les institutions, le mouvement étudiant demande depuis le printemps des élections anticipées, une revendication à laquelle le président n'a pour l'instant pas répondu.
Vendredi après-midi, le gouvernement a annoncé que samedi avait été déclaré jour de deuil national.