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Les Equatoriens ont rejeté dimanche le retour des bases militaires étrangères et l'élaboration d'une nouvelle Constitution, selon les premiers résultats d'un référendum, un revers pour le président allié des Etats-Unis Daniel Noboa, qui a promis de respecter l'issue du scrutin.
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Quelque 61% des votants refusent de lever l'interdiction des bases étrangères et 62% s'opposent à la nomination d'une assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution, selon des résultats partiels dévoilés par le Conseil national électoral.
"Nous respectons la volonté du peuple équatorien", a commenté Daniel Noboa sur X après cette défaite de son camp, ajoutant que son "engagement ne change pas, il se renforce".
Ce rejet empêcherait l'armée américaine de revenir dans son ancienne base militaire de Manta, sur la côte Pacifique, auparavant utilisée par Washington dans des opérations antidrogue.
En retour d'un soutien à Washington, Daniel Noboa espérait un appui américain pour lutter contre les gangs et cartels qui gangrènent son pays, porte de sortie de la cocaïne produite en Colombie ou au Pérou voisins.
Le président projetait aussi la rédaction d'une nouvelle Constitution, jugeant l'actuelle trop clémente avec les criminels.
Le vote s'est aussi tenu dans un contexte de violence sans précédent en Equateur, où M. Noboa prône une politique de fermeté à l'égard du crime organisé, alors que la justice a bloqué plusieurs de ses initiatives jugées contraires aux droits fondamentaux.
Près de 14 millions d'Equatoriens étaient attendus aux urnes pour répondre "oui" ou "non" à quatre questions lors de ce référendum soumis au vote obligatoire.
Outre le retour des bases militaires étrangères interdites depuis 2008 et la rédaction d'une nouvelle Constitution, ils devaient décider s'ils mettent fin au financement public des partis politiques et s'ils réduisent le nombre de parlementaires.
Peu de temps après le début du vote, le président Noboa avait annoncé sur X la capture du chef du principal gang de narcotrafiquants en Equateur, "Pipo" Chavarria. Le ministre de l'Intérieur, John Reimberg, a précisé, sur la même plateforme, que l'arrestation avait eu lieu en Espagne.
- Taux d'homicides jamais vu -
"Le narcotrafic est tellement enraciné dans l'Etat équatorien que l'on pourrait bien avoir besoin de militaires étrangers qui puissent nous aider", estime auprès de l'AFP Andrés, vendeur âgé de 43 ans qui préfère taire son nom de famille.
Le pays traverse une crise sécuritaire inédite, avec un taux d'homicides de 39 pour 100.000 habitants selon le groupe de réflexion Insight Crime, soit le plus élevé d'Amérique latine.
Et d'après les calculs de l'Observatoire équatorien du crime organisé, le chiffre devrait atteindre 52 en 2025, du jamais vu et le double de la moyenne régionale.
"Il n'y a ni soins de santé, ni sécurité", déplorait Ana Manotoa après avoir voté dans le quartier de San Miguel del Común, au nord de Quito, épicentre des récentes manifestations indigènes contre la hausse du prix du diesel. Le sien était un vote de "rejet du gouvernement", affirmait cette femme de 36 ans.
"Certains aspects du référendum sont avantageux, d'autres moins", estimait de son côté Carlos Vaca, un concierge de 60 ans, favorable à la réduction du nombre de députés, mais rejetant une nouvelle Constitution et les bases militaires, jugées "trompeuses".
Au pouvoir depuis novembre 2023, M. Noboa mène une guerre contre la criminalité organisée à coups de déploiements de militaires dans les rues et les prisons, d'opérations spectaculaires dans les bastions du narcotrafic et d'états d'urgence fréquents, dénoncés par les organisations de défense des droits humains.
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Equateur est devenu l'un des principaux alliés de Washington dans la région, soutenant son déploiement militaire en mer des Caraïbes qui a tué au moins 80 narcotrafiquants présumés.