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Le rappeur Mo Chara du trio nord-irlandais Kneecap est arrivé mercredi au tribunal de Westminster à Londres où il comparait pour "infraction terroriste", accusé d'avoir brandi un drapeau du Hezbollah lors d'un concert.
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Ce groupe de rap à l'énergie punk originaire de Belfast, habitué des provocations, revendique haut et fort son engagement propalestinien.
Mais l'un des membres, Mo Chara, de son vrai nom Liam O'Hanna (Liam Og O Hannaidh en gaélique), est accusé d'avoir agité un drapeau du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah, classé terroriste au Royaume-Uni, lors d'un concert à Londres le 21 novembre.
Un comportement qui, selon la police, est de nature à "faire raisonnablement soupçonner qu'il soutient une organisation interdite, à savoir le Hezbollah", un délit dans la loi britannique.
Plusieurs centaines de fans se sont regroupés devant le tribunal. Certains ont des drapeaux irlandais et palestiniens. "Libérez Mo Chara", "Abandonnez les poursuites", indiquent des pancartes. "Libérez la Palestine", ont également scandé des manifestants, dont certains sont entrés dans le tribunal.
"Je suis venue pour exprimer ma solidarité et mon soutien. Les poursuites sont ridicules", déclare à l'AFP Sadia Kokni, une Londonienne de 44 ans, qui a assisté à plusieurs concerts du groupe ces dernières années. Kneecap "représente chacun de nous. Ils parlent pour nous. (...) Ils défendent ce en quoi nous croyons", affirme-t-elle.
Le groupe a nié tout soutien au Hezbollah, dénonçant une décision "politique".
"Ils essaient de nous réduire au silence", "d'annuler nos concerts, de m'enlever ma liberté de voyager", avait dénoncé Mo Chara fin mai lors d'un festival à Londres.
- Concerts annulés -
Le trio nord-irlandais a accédé à la notoriété en 2024 avec son album "Fine Art" et un docu-fiction survolté, "Kneecap". Primé notamment au festival du film de Sundance, ce film sort mercredi en France.
Fondé en 2017, le groupe rappe en anglais et en irlandais, prône la réunification de l'île d'Irlande et défend sa langue comme un cri "anticolonialiste" face à la puissance britannique.
Le nom du trio lui-même vient de la pratique des groupes paramilitaires qui tiraient sur leurs victimes au niveau des genoux durant le conflit nord-irlandais.
Kneecap a suscité de vives réactions en projetant des messages accusant Israël de commettre "un génocide contre le peuple palestinien" à Gaza sur la scène du festival californien Coachella en avril.
D'anciennes vidéos de concerts du groupe ont été exhumées sur les réseaux sociaux et la police antiterroriste a dit enquêter sur plusieurs d'entre elles.
Le groupe a par ailleurs dû récemment s'excuser après la diffusion d'une vidéo datant de 2023 semblant montrer l'un des membres appeler à la mort de députés conservateurs britanniques.
"J'ai entendu maintes fois que +c'était la fin de Kneecap+ à cause de ce qu'ils avaient dit ou fait, mais tout ce que cela a provoqué, c'est de les propulser encore plus haut", a déclaré à l'AFP le réalisateur du docu-fiction "Kneecap" Rich Peppiatt.
Ce film donne un aperçu de la vie de la jeunesse de Belfast, née après le conflit qui a opposé jusqu'en 1998 républicains majoritairement catholiques, et unionistes essentiellement protestants attachés au maintien de l'Irlande du Nord dans le Royaume-Uni.
Après l'ouverture de l'enquête, le groupe a été écarté d'un festival dans le sud de l'Angleterre, et a vu plusieurs de ses concerts annulés, en Allemagne notamment.
Il a reçu le soutien de grands noms de la musique comme Massive Attack, Pulp ou Fontaines DC, qui ont dénoncé une "répression politique" et une "tentative claire et concertée de censure et de déprogrammation".
Kneecap est toujours à l'affiche du célèbre festival anglais Glastonbury le 28 juin, malgré les appels des élus conservateurs et du Conseil des représentants de la communauté juive britannique à le déprogrammer.