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Ne pas le lui donner serait une "insulte" contre les Etats-Unis, a-t-il lancé récemment: née pendant son premier mandat, l'obsession de Donald Trump pour le prix Nobel de la paix n'a fait que croître depuis son retour au pouvoir.
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"Tout le monde dit que je devrais avoir le prix Nobel", a lancé le président américain à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.
Il assure avoir mis fin à sept conflits, donnant pour exemples ses médiations entre l'Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l'Egypte et l'Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo...
Les experts estiment toutefois que le président américain exagère son rôle, quand il ne l'invente pas tout à fait.
Récemment, Donald Trump a observé que le compteur pourrait encore monter si ses efforts pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza s'avéraient fructueux.
- Bonne volonté diplomatique -
Le Forum des familles, la principale organisation de proches d'otages en Israël, a d'ores et déjà appelé à lui décerner le prix, pour sa "détermination à instaurer la paix" dans la région.
Le Pakistan a nommé Trump pour le prix Nobel de la paix, tout comme le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Pendant une réunion début juillet à la Maison Blanche, une journaliste avait demandé aux présidents du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Gabon si le dirigeant méritait cette récompense.
Entendant les réponses généralement flatteuses des dirigeants africains, Trump, ravi, avait déclaré: "Je pourrais faire ça toute la journée."
Le patron du géant de la pharmacie Pfizer, Albert Bourla, s'est ajouté à ce choeur, en estimant récemment que le développement à grande vitesse d'un vaccin contre le Covid-19, pendant le premier mandat Trump, "méritait" la prestigieuse distinction.
Des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes peuvent proposer un nom au comité Nobel: parlementaires et ministres, certains professeurs d’université, membres du comité eux-mêmes, anciens lauréats...
- "Je le mérite" -
La nomination doit être déposée avant le 31 janvier, pour une annonce en octobre - cette année, ce sera vendredi, le 10 octobre.
La professeure de droit Anat Alon-Beck a ainsi soumis le nom du président américain aux cinq personnalités composant le comité, désignées par le Parlement norvégien.
Elle a indiqué à l'AFP l'avoir fait en raison de "l'extraordinaire autorité" et du "talent stratégique" qu'il a selon elle montrés pour "promouvoir la paix et assurer la libération des otages" retenus dans la bande de Gaza.
Les experts estiment que les chances de Donald Trump cette année sont quasiment nulles, ce que le principal intéressé reconnaît, non sans le déplorer amèrement.
"Quoi que je fasse, je n'aurai pas le prix Nobel" a-t-il déploré en juin sur son réseau Truth Social. En février, en présence de Benjamin Netanyahu, il avait lancé: "Je le mérite mais ils ne me le donneront jamais."
Ce qui ne l'empêche pas de tâter le terrain: à en croire le journal norvégien Dagens Naeringsliv, le président américain a abordé le sujet fin juillet avec le ministre norvégien des Finances, Jens Stoltenberg, qu'il connaît bien depuis que celui-ci a dirigé l'Otan.
- Obama -
"Trump a la réputation d'être particulièrement friand de récompenses et de prix, il serait donc enchanté de cette reconnaissance internationale", commente pour l'AFP Garret Martin, professeur de relations internationales à l'American University.
"Par ailleurs, depuis qu'il a déclaré ses ambitions présidentielles il y a dix ans, il se présente comme le grand opposant à Barack Obama", or ce dernier a remporté le prix Nobel de la paix en 2009, souligne l'expert.
La distinction accordée à l'ancien président démocrate, neuf mois à peine après sa prise de fonction à la tête des Etats-Unis, avait suscité et continue de susciter de vifs débats.
"Si je m'appelais Obama j'aurais reçu le prix Nobel en dix secondes" a déclaré Trump en octobre 2024.
Trois autres présidents américains ont été honorés: Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson, Jimmy Carter. Le prix a aussi été décerné en 1973 à Henry Kissinger.
Le choix de l'ancien secrétaire d'Etat, considéré dans bien des pays comme l'incarnation de la brutalité et du cynisme diplomatique, avait été très critiqué.