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La Quotidienne de Bruxelles - A l'affût du brame du cerf dans la forêt de Tronçais
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Dans la forêt de Tronçais, réputée comme l'une des plus belles futaies de chênes d'Europe, un bruit singulier accompagne les premières lueurs du jour sous les yeux de quelques amateurs émerveillés.
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"Ce n'est pas forcément explicable. On se réveille à quatre heures du matin et le but, c'est d'aller voir un cerf. Qu'il soit petit ou gros, ce n'est pas grave, mais au moins on voit des animaux, on voit des spectacles tous les jours différents", explique Richard Porte, photographe amateur passionné par le cerf, originaire du Pays de Tronçais.
Près de la commune de Vitray (Allier), un grillage barre l'accès à une route forestière, une mesure prise par l'Office national des forêts (ONF) pour ne pas trop perturber les mâles en rut qui, pendant la saison du brame, de mi-septembre à mi-octobre environ, s'opposent en duels et poussent leur fameux cri pour attirer les femelles.
De leur côté, les chasseurs relèvent l'absence de prédateurs et l'augmentation du nombre de cerfs.
Les cervidés occupaient plus de 49% des surfaces boisées en 2019 contre 25% en 1985, selon l’Office français de la biodiversité (OFB). À l’exception de quelques zones de montagne où les grands carnivores sont à nouveau présents, les cerfs n’ont plus de prédateurs.
- Prédation "naturelle" -
"C'est n'importe quoi, d'ouvrir la chasse alors qu'ils sont en pleine période de reproduction. C'est mon avis personnel, moi, je n'ai que l'avis écologique. Pour moi, c'est aberrant", avance Robbe Cornelis, technicien animateur environnement pour l'association Cap Tronçais, la dernière à proposer des sessions nocturnes d’écoute du brame du cerf dans ce massif forestier de 10.000 hectares.
"Depuis la nuit des temps, les chevreuils, les sangliers, les lièvres, les cerfs, sont poursuivis par un prédateur. Alors hier, c'était le loup, le lynx, l'ours, mais il n'y en a plus trop. Donc nous reproduisons ce mode de prédation qui est le plus naturel", se défend Antoine Gallon, master d'équipage et représentant de la Société de Vénerie qui organise des chasses à courre dans ces bois.
"Nous chassons le jour, les animaux brament la nuit. Et donc les moments sont différents. En tout cas, nous avons respecté cette deuxième quinzaine de septembre, qui est le coeur du brame, et nous commençons la chasse après", plaide-t-il encore.
La nuit demeure réservée aux passionnés de la nature, curieux d'observer de près les rituels de reproduction chez les cervidés. Ils sont accompagnés par des guides, qui les orientent vers les différents points de vue et sur les règles à suivre pour ne pas perturber l’environnement naturel des animaux.
"On a préféré prendre une sortie comme ça, organisée avec quelqu'un qui nous guide, et qui nous explique comment ne pas les effrayer, ne pas les perturber, parce qu'on est juste spectateurs et témoins", confie Sylvie Mercier, une habitante de Moulins (Allier).
"Le but, effectivement, n'est pas d'aller au plus proche pour le voir, parce que souvent, quand on le voit, c'est qu'on est trop proche et on le dérange", explique Robbe Cornelis.
Mais au petit matin, ces promeneurs repartent et le son des cors viendra supplanter celui des brames.