Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Appelant à sanctionner un "abus de notoriété", le parquet a requis mercredi de la prison avec sursis contre l'ex-chroniqueur vedette de Canal+ Pierre Ménès, soupçonné d'agressions sexuelles qu'il conteste catégoriquement en dénonçant notamment un "coup monté".
Taille du texte:
Le journaliste sportif de 59 ans, qui a quitté la chaîne à l'été 2021 après la diffusion d'un documentaire sur le sexisme dans les rédactions, était jugé dans une affaire distincte concernant trois soupçons d'attouchements en 2018 et 2021.
Au cours d'une audience de plus de cinq heures, le tribunal a d'abord examiné des faits remontant au 18 juin 2018, dans le magasin Nike situé sur les Champs-Elysées, où Pierre Ménès se rendait régulièrement.
Une seconde vendeuse a expliqué qu'il lui avait "pris les mains" en "entrelaçant ses doigts", qu'il avait "collé sa poitrine à la (sienne)", puis désigné se seins en disant: +c'est énorme+". Elle a en outre indiqué qu'il était passé derrière elle "en se frottant", "le sexe contre (ses) fesses".
Arrivé au tribunal avec des béquilles, Pierre Ménès, qui dit souffrir de graves problèmes de santé, a comparu à la barre assis sur une chaise.
Il a affirmé ne pas se souvenir "du tout" de la première vendeuse et, concernant la seconde, parlé d'une femme qui "fait quasiment (sa) taille. Elle était au rayon basket et pour rigoler j'ai fait un check comme font les basketteurs, torse contre torse".
Il a invoqué ensuite la "géographie" du magasin Nike, disant être passé près d'elle sans intention sexuelle: "objectivement, il n'y avait pas de place".
Relevant le "déséquilibre" entre lui, "personnalité connue" et la vendeuse, "liée par son entreprise", le président l'a interrogé: "est-ce qu'avec le recul, cela vous semble approprié ?"
"Aujourd'hui, tout geste envers une femme est inapproprié", a répondu Pierre Ménès. "Je vous parle avec mon expérience, ce que je vis depuis deux ans, donc effectivement mes rapports avec les femmes, d'abord j'en ai plus, et puis ils ont totalement changé".
- "Banalisation" -
L'ex-chroniqueur du "Canal Football Club" a quitté l'entreprise le 1er juillet 2021, mettant fin à près de douze ans de collaboration, après un scandale lié à la diffusion du documentaire "Je suis une journaliste, je ne suis pas une salope".
Des accusations découlant de ce documentaire font l'objet d'une enquête à Nanterre pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel.
Mercredi, Pierre Ménès devait aussi s'expliquer sur d'autres soupçons à la mi-temps du match PSG-Nantes le 20 novembre 2021 au Parc des Princes.
Une hôtesse d'accueil, qui n'a pas porté plainte, a signalé qu'elle s'occupait d'un client quand elle a senti qu'on lui touchait brièvement la poitrine et le ventre. "Restée figée", elle a expliqué avoir alors reconnu Pierre Ménès à quelques pas.
"Je suis tombé des nues" puis "j'ai tout de suite pensé à un coup monté", a assuré le prévenu. A l'époque, après son "départ négocié" de Canal+, "j'avais rebondi", mais "cette histoire, ça a été le coup de grâce".
Une affirmation balayée par la procureure, qui a souligné que les trois femmes, absentes de l'audience et non-représentées par un avocat, "n'ont rien à avoir avec le milieu de la télévision et du journalisme" et "ne demandent pas un centime".
"On n'est pas là simplement dans des traits d'humour (...) on est dans la banalisation de comportements qui sont sur le plan pénal répréhensibles" et qui "correspondent à une sorte d'abus de notoriété, de pouvoir", a-t-elle insisté, demandant huit mois de prison avec sursis et 6.000 euros d'amende.
Des réquisitions "colossales" et "complètement en décalage avec la réalité", s'est insurgée pour la défense Caroline Wassermann, fustigeant un "dossier complètement vide, avec des témoins qui ne sont pas là, des vidéos qui ne sont pas là, des victimes qui ne sont pas là".
Avec son confrère Arash Derambarsh, elle a plaidé la relaxe pour "un homme à terre qui a tout perdu".