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Une fillette de deux ans, séparée de ses parents vénézuéliens expulsés des Etats-Unis, est arrivée mercredi à Caracas où elle a été accueillie en grande pompe, avec réception au palais présidentiel par Nicolas Maduro qui a, fait rare, remercié Donald Trump.
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"Bienvenue Maikelys", a déclaré la Première dame Cilia Flores en accueillant à l'aéroport la fillette, selon les images retransmises par la télévision publique. La petite fille est arrivée à bord d'un vol de rapatriement de 226 migrants expulsés des Etats-Unis.
Elle a ensuite été conduite au palais présidentiel où l'attendaient sa mère et sa grand-mère, selon les images retransmises où on peut avoir la fillette jouer dans le salon d'honneur.
Âgée de 20 ans, Mme Bernal avait été expulsée vers le Venezuela.
- Parents gangsters? -
Caracas affirme que le père de la fillette, Maiker Espinoza Escalona, fait partie des migrants accusés par Washington d'appartenir au gang du Tren de Aragua et expulsés des Etats-Unis vers le Centre de confinement du terrorisme (Cecot), une prison de haute sécurité au Salvador.
Le Venezuela avait qualifié fin avril "d'enlèvement" la séparation par les autorités américaines de la fillette de deux ans de sa mère expulsée, alors que le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) assurait avoir agi pour "protéger" l'enfant de parents "criminels".
Selon le DHS, Mme Inciarte "supervise le recrutement de jeunes femmes pour le trafic de drogue et la prostitution" et le père M. Escalona est un "lieutenant" du Tren de Aragua et "supervise des homicides, le trafic de drogue, des kidnappings, l'extorsion, le trafic sexuel". Des accusations qu'elle réfute.
"Je dois remercier (...) le président Donald Trump (...) pour cet acte de justice humaine, profondément humaine. Des différences il y en a eu et il y en aura", a lancé mercredi depuis le palais présidentiel M. Maduro.
Le président vénézuélien, qui critique régulièrement "l'empire yankee" l'accusant de colonialisme et d'être responsable de la crise économique dans son pays, entretient des rapports tendus avec Washington. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues depuis 2019. Les Etats-Unis n'ont pas reconnu les réélections de 2018 et plus récemment de 2024 de M. Maduro, durcissant les sanctions économiques pour tenter de l'évincer du pouvoir.
L'opposition vénézuélienne, qui crie à la fraude, revendique toujours la victoire à la présidentielle de juillet 2024 alors que le Conseil national électoral n'a pas publié le détail du vote bureau par bureau, assurant avoir été victime d'un piratage informatique jugée peu crédible par de nombreux experts.
"J'espère que très bientôt nous pourrons également sauver le père de Maikelys et les 250 Vénézuéliens qui se trouvent au Salvador", a insisté M. Maduro, qui ne cesse de réclamer le retour au Venezuela des migrants incarcérés au Salvador.
Depuis février, plus de 4.000 migrants ont été rapatriés au Venezuela dans le cadre d'un accord d'expulsions promu par l'administration Trump. Une partie d'entre eux est arrivée en provenance des États-Unis et d'autres du Mexique, où ils étaient bloqués ou avaient renoncé à tenter d'entrer aux Etats-Unis.