Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Il défie les rides et les nazis: à 80 ans, Harrison Ford a fait l'événement jeudi à Cannes en montant les marches pour l'un des blockbusters familiaux les plus attendus de l'année, "Indiana Jones: le cadran de la destinée".
Taille du texte:
La venue de la légende du cinéma hollywoodien sur la Croisette était l'un des moments les plus attendus du Festival. Qui le lui a bien rendu, en lui décernant une Palme d'or d'honneur surprise sous les applaudissements, avant la projection de gala.
Après "Le royaume du crâne de cristal", le moins apprécié des fans, également présenté sur la Croisette il y a quinze ans, le nouveau réalisateur, James Mangold ("Le Mans 66", "Walk The Line"), a choisi de jouer la carte de la fidélité à l'univers d'Indiana Jones, capable de se sortir d'une situation périlleuse d'un coup de fouet, mais paralysé face aux animaux rampants.
- Lifting -
Dès les premières images, c'est un Harrison Ford rajeuni d'une bonne quarantaine d'années qui apparaît à l'écran, témoignant des progrès des techniques de lifting numérique de plus en plus prisées par Hollywood.
Un artifice employé pendant une bonne vingtaine de minutes, le temps d'une séquence d'attaque d'un train nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale, en forme d'hommage au cinéma d'aventure d'autrefois. Avant que le film ne retrouve le Pr Jones en 1969, usé, au bord du divorce, à la veille de son départ en retraite. Rien de mieux qu'une nouvelle aventure pour retrouver le moral.
Face à lui, Madds Mikkelsen ("Doctor Strange", "Drunk"), l'un des meilleurs méchants du cinéma, incarne le machiavélique Jürgen Voller, un scientifique nazi qui a vendu ses talents en matière de fusées aux Etats-Unis d'Amérique après la guerre.
Indiana Jones doit l'empêcher de mettre la main sur un cadran antique, mis au point par Archimède, qui lui permettrait de voyager dans le temps et de changer l'issue du conflit mondial.
Pour remettre le tout au goût du jour, les producteurs ont misé sur les acolytes d'Indiana Jones, dont un adolescent français propulsé dans ce casting hollywoodien, Ethann Isidore, dans le rôle d'un pickpocket marocain rusé, Teddy.
Helena Shaw, la filleule de l'archéologue, jouée par Phoebe Waller-Bridge ("Fleabag") est chargée d'apporter une touche de féminisme à l'écran, une mission que cette Britannique avait déjà remplie dans le dernier "James Bond", côté scénario cette fois.
Dans le film, elle va bousculer le vieil aventurier, n'hésitant pas à le traiter de "voleur de tombes vieillissant".
- "En forme" -
Mais Harrison Ford, légende du cinéma, "est encore tout à fait en forme", a salué le réalisateur, interrogé par l'AFP. Suffisamment en tout cas pour enchaîner sans trembler une chasse au trésor sous-marine au large de la Sicile, une course-poursuite en tuk-tuk dans les ruelles de Tanger ou une cavalcade effrénée dans le métro de Manhattan.
Un menu copieux pour un film de 2H34, le plus long de la série, témoignant d'une tendance inflationniste dans nombre de blockbusters récents.
"Vous savez, il y a des équipes tellement importantes qui travaillent sur ces films, que les dix dernières minutes sont juste le générique", tempère dans un sourire le réalisateur auprès de l'AFP. "En vrai, le film dure plutôt 2H20".
De quoi contenter les fans, espère Disney, qui a mis la main sur la saga en même temps que sur "Star Wars" en rachetant Lucasfilm en 2012. La présentation de ce film, promis depuis la pandémie, est pour la firme aux grandes oreilles l'un des plus gros paris de l'année.
L'an dernier, le Festival de Cannes avait porté chance à un autre film d'action événement, "Top Gun: Maverick", qui a ensuite triomphé dans les salles du monde entier et rapporté près de 1,5 milliard de dollars.