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La Quotidienne de Bruxelles - Syrie: le plus influent chef druze s'en prend au pouvoir, dénonce une "campagne génocidaire"
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Le plus influent chef religieux druze en Syrie s'en est pris au pouvoir d'Ahmad al-Chareh jeudi, dénonçant une "campagne génocidaire" contre sa communauté, après que des affrontements confessionnels ont fait plus de 100 morts en début de semaine selon une ONG.
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Les autorités religieuses, chefs traditionnels et groupes armés druzes ont par ailleurs souligné que leur communauté constituait "une partie inaliénable" de la Syrie, à l'issue d'un rassemblement jeudi soir dans la ville de Soueïda (sud).
Prenant fait et cause pour les Druzes, Israël, pays voisin de la Syrie avec laquelle il est techniquement en guerre, a menacé de répondre "avec force" si le gouvernement syrien ne protégeait pas cette minorité.
Dans un communiqué, cheikh Hikmat al-Hajri a dénoncé une "campagne génocidaire injustifiée" visant des "civils", et a réclamé "une intervention immédiate de forces internationales".
"Nous ne faisons plus confiance à une entité qui prétend être un gouvernement. (...) Un gouvernement ne tue pas son peuple en recourant à ses propres milices extrémistes, puis, après les massacres, en prétendant que ce sont des éléments incontrôlés."
Assaad al-Chaibani, chef de la diplomatie du nouveau pouvoir à Damas, a rétorqué sur X que "tout appel à une intervention étrangère, sous quelque prétexte ou slogan que ce soit, mènera à une détérioration de la situation et à davantage de divisions".
Jeudi, l'ONU a exhorté "toutes les parties à faire preuve d'un maximum de retenue".
- "Protéger les minorités" -
Les combats à Jaramana et Sahnaya, où vivent des chrétiens et des Druzes, ainsi qu'à Soueïda, ville à majorité druze, ont réveillé le spectre des massacres qui ont fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, dans l'ouest du pays.
Les violences avaient été déclenchées par des attaques des pro-Assad contre les forces de sécurité.
Israël a appelé à la communauté internationale à "protéger les minorités en Syrie - en particulier les Druzes - du régime et de ses bandes terroristes", par la voix de son ministre des Affaires étrangères Gideon Saar.
Mercredi, l'armée israélienne avait mené des frappes près de Damas, "une action d'avertissement" contre un "groupe extrémiste qui se préparait à attaquer la population druze de la ville de Sahnaya" selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les Druzes sont une minorité issue de l'islam chiite. Ses membres sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.
"Nous sommes une part inaliénable de la Syrie", a déclaré un porte-parole du rassemblement des autorités religieuses, chefs traditionnels et groupes armés druzes jeudis soir à Soueïda, ajoutant que la communauté rejetait "toute division" du pays.
Les combats en Syrie ont été déclenchés lundi soir par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir contre Jaramana, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un Druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message.
Les autorités syriennes ont accusé des éléments échappant à son contrôle d'avoir provoqué les violences.
- 102 morts -
Selon un dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ces affrontements ont fait 102 morts, dont 30 membres des forces de sécurité et combattants affiliés, 21 combattants druzes et 11 civils à Jaramana et Sahnaya. Dans la province de Soueïda (sud), 40 combattants druzes ont péri, dont 35 dans une embuscade, d'après l'ONG.
A Jaramana, des accords entre représentants des Druzes et du pouvoir ont permis de rétablir le calme mardi soir, et de même mercredi soir à Sahnaya à 15 km au sud-ouest de Damas, où des forces de sécurité ont été déployées.
A cette occasion, le pouvoir syrien a réaffirmé son "engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze".
Dès la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a multiplié les gestes d'ouverture envers les Druzes, cherchant, selon l'analyste indépendant Michael Horowitz, à se ménager des alliés dans le sud syrien à un moment où l'avenir de ce pays reste incertain.