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Donald Trump a rencontré mercredi à Ryad le président syrien islamiste Ahmad al-Chareh, à qui il a demandé de normaliser la relation avec Israël, après avoir annoncé une spectaculaire levée des sanctions contre Damas.
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L'entrevue, annoncée au départ comme brève et informelle par Washington, a duré près d'une trentaine de minutes, en présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est joint virtuellement à la conversation.
Le président américain a appelé le nouveau chef de l'Etat syrien, arrivé au pouvoir en décembre à la tête d'une coalition de forces islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad, à rejoindre les accords d'Abraham, par lesquels plusieurs pays arabes ont reconnu Israël en 2020, d'après un compte-rendu publié par la Maison Blanche.
Il lui également demandé d'expulser "les terroristes palestiniens", et de prendre "la responsabilité" des prisons détenant des membres du groupe Etat islamique en Syrie, selon la même source.
Cette décision était réclamée plus particulièrement par l'Arabie saoudite et la Turquie.
La Syrie fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979, mais elles ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011.
- "Bonne chance" -
"Cela leur donne une chance de s'épanouir. Les sanctions étaient vraiment paralysantes", a répété mercredi le président américain lors d'une rencontre à Ryad avec les dirigeants et représentants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). C'est-à-dire l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman, six Etats en pleine transformation économique et dont le poids diplomatique déborde largement désormais la seule région du Golfe.
"Nous étions convaincus que cela leur donnerait une chance. Ce ne sera pas facile de toute façon, alors cela leur donne une bonne et forte chance, et j'ai eu l'honneur de le faire.", a-t-il affirmé.
La diplomatie syrienne s'était réjoui mardi de ce "tournant décisif", après que l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont déjà assoupli leurs propres régimes de sanctions.
M. Chareh avait aussi été reçu avec les honneurs à l'Elysée par le président français Emmanuel Macron qui l'avait exhorté le 7 mai à protéger "tous les Syriens sans exception" face aux violences et exactions entre diverses communautés syriennes.
La levée des sanctions signifie que "Washington a accepté les garanties de l'Arabie saoudite pour légitimer la nouvelle administration syrienne", a affirmé Rabha Seif Allam, du Centre d'études politiques et stratégiques d'al-Ahram au Caire.
Elle permettra à Damas de "recevoir les financements nécessaires pour relancer l'économie, imposer l'autorité de l'Etat central et lancer des projets de construction avec le soutien clair du Golfe", a-t-elle ajouté.
La nouvelle a été accueillie par des célébrations en Syrie, où des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants se sont rassemblés mardi soir sur la place des Omeyyades à Damas.
La rencontre Trump-Chareh a eu lieu malgré les réticences d'Israël, allié indéfectible des Etats-Unis.
Après l'Arabie saoudite, le président des Etats-Unis se rend mercredi au Qatar voisin, puis jeudi dans les Emirats arabes unis.
Il avait livré mardi une louange appuyée des gouvernements de la région, en critiquant les stratégies diplomatiques occidentales "interventionnistes".
- Iran et Gaza -
Donald Trump vient d'abord dans la région pour signer de gros accords économiques.
En Arabie saoudite, la Maison Blanche a clamé avoir glané pour 600 milliards de dollars d'investissements.
Ryad a déployé tous ses fastes pour Donald Trump, et Doha, où il se rendra plus tard mercredi, devrait faire de même.
Mais les échanges de l'ancien promoteur immobilier avec les dirigeants qataris auront pour arrière-plan un scandale politique qui couve à Washington.
L'opposition démocrate aux Etats-Unis reproche au milliardaire d'avoir accepté "le plus gros pot-de-vin étranger de l'histoire récente".
En cause: un Boeing 747-8 offert à Donald Trump par la famille royale qatarie pour remplacer au moins provisoirement son , et pour l'utiliser après son mandat
Le président a répliqué que l'avion était un "cadeau temporaire".