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Des centaines de taxis "en colère" continuaient de manifester à Paris, Marseille et Pau mercredi contre les nouvelles conditions du transport sanitaire et la concurrence des VTC, ces derniers étant parfois pris pour cible.
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Dans la capitale, entre concerts de klaxons et feux d'artifice sous la pluie, plusieurs centaines de taxis venus de toute la France bloquaient toujours le boulevard Raspail, près du ministère des Transports.
A l'aéroport d'Orly, des taxis ont bloqué des accès secondaires à la plateforme durant une quinzaine de minutes, les axes principaux étant contrôlés par les forces de l'ordre, a indiqué la police.
L'intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l'Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés.
Plusieurs milliers de taxis des villes et des champs ont déjà manifesté lundi et mardi à travers toute la France.
Le climat s'est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l'ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.
- Marseille, Pau -
A Pau, les taxis indiquent avoir reconduit leur préavis de grève "de façon illimitée", selon Baptiste Ondarts, vice-président d’un syndicat local de taxis. Après être allés devant la maison du Premier ministre François Bayrou, ils envisagent "de s’inviter dans des évènements et des rendez-vous institutionnels à Pau", a-t-il indiqué à l’AFP.
Mardi, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques avait "condamné fermement" les dégradations de biens publics et les atteintes aux forces de l'ordre, aux environs de la gare. Un TGV circulant en direction de Tarbes a heurté des pneus déposés sur la voie, sans faire de blessé.
A Marseille mercredi, des files ininterrompues de dizaines de taxis bloquaient dans le calme un des principaux axes du centre-ville, l’avenue du Prado, engendrant de grosses difficultés de circulation mais dans le calme.
A l’aéroport de Marseille-Provence cependant, le conducteur d’une voiture a tenté de forcer un blocage des taxis mercredi matin, renversant une personne qui n’a pas été blessée mais a porté plainte, selon la police.
La veille à Marseille, un chauffeur VTC avait été la cible de jets d’œufs, avant de foncer sur des chauffeurs de taxis, en blessant deux d'entre eux.
La plateforme de VTC Uber a appelé au calme mercredi en regrettant l'agression physique de quatre chauffeurs lundi, à Paris, Grenoble et Marseille, "incluant des menaces avec une arme à feu, un taser et même avec utilisation d’une bombe lacrymogène".
"Les réglementations VTC et taxi sont claires, et chacun doit pouvoir exercer son activité sereinement dans le respect de la loi sans être la cible d’intimidations", a souligné dans un communiqué Laureline Serieys, directrice d'Uber en France. "Nous appelons à une désescalade des tensions et au respect de la liberté de chacun".
- Contrôles renforcés -
Les taxis sont en colère contre une mesure de l'Assurance maladie qui entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades.
Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent une part essentielle du chiffre d'affaires de nombreux chauffeurs, et 6,3 milliards dans le budget de la santé en 2023 selon le ministère de la Santé.
Les taxis sont encouragés à regrouper les patients qui ont des trajets proches, et à se géolocaliser pour éviter les fraudes.
Le secteur se dit prêt à discuter, notamment du transport partagé et de "l'optimisation des coûts". Mais il demande le gel du projet actuel.
De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt.
Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC.
Il va notamment demander aux préfets un "renforcement des contrôles contre la fraude visant notamment l’exercice illégal d’activité, les maraudes et les racolages illégaux", a précisé le ministère dans un communiqué.
"On n'est pas contre" ces mesures, a répliqué auprès de l'AFP Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT). "Mais c'est de l’administratif, ça ne répond pas aux besoins du terrain".