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Des milliers de taxis manifestent jeudi pour le quatrième jour consécutif contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des VTC.
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A Pau (Pyrénées-Atlantiques), devenu l'un des centres de la mobilisation parce qu'elle est la ville du Premier ministre François Bayrou, des centaines de taxis selon leurs représentants, 100 selon la police, se sont encore mobilisés jeudi.
L'intersyndicale des taxis a demandé la nomination d'un médiateur, jeudi après-midi dans un communiqué.
- "Geler" pour le PS -
Elle avait entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l'Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés.
L'objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d'euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).
Mais ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d'affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.
Des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, mais ils demandent à être reçus par M. Bayrou.
A Pau, des taxis ont rencontré Olivier Faure, patron des députés PS, présent jeudi dans la ville pour dédicacer son dernier livre.
"On a affaire à des gens civilisés, qui ne vont pas manger le ministre ni sauter sur les tables mais qui demandent simplement à être entendus, et à ce qu'une discussion puisse reprendre", a commenté Olivier Faure sur BFMTV à l'issue de la rencontre.
"Je souhaite qu'on puisse geler cette convention, qui n'est pas d'ailleurs entrée en vigueur. Ca suppose que d'ici là, il y ait une vraie discussion", a poursuivi Olivier Faure.
Dans les Bouches-du-Rhône, plus de 300 taxis étaient mobilisés jeudi selon la préfecture de police.
Ils bloquaient à nouveau une des principales artères du centre-ville de Marseille, rejoints par des taxis des Alpes-Maritimes, du Var ou encore plus loin des Hautes-Alpes; comme ce taxi qui avait glissé sous son pare-brise un tract disant : "taxi et transport sanitaire en danger de mort".
A Paris, 650 taxis venus de toute la France bloquaient toujours le boulevard Raspail, près du ministère des Transports, selon la police.
Un barrage filtrant a aussi été mis en place à l'entrée de l'aéroport Charles-de-Gaulle, avant qu'une cinquantaine de taxis ne partent en opération escargot. D'autres ont ralenti la circulation aux abords du parc Disneyland Paris.
- "Plus le choix" -
Des chauffeurs marseillais se disent jeudi prêts à poursuivre le mouvement autant de temps qu’il faudra malgré les pertes de chiffre d’affaires, qu’ils estiment pour eux entre 1.000 et 2.600 euros sur l’échelle d’une semaine.
"Maintenant, on n'a plus le choix. On est tous ensemble. Moi, je serai là jusqu'au bout", a lancé à l'AFP Thibault Lafontaine, militaire à la retraite et vice-président de l’Union des taxis du 83 (Var).
"On a des exemples assez poignants de gens qu'on transporte qui vous expliquent qu'ils ont un hôpital à 20 km, mais qu'ils ne peuvent pas les soigner", a expliqué Thibault Lafontaine. "Donc les gens font 150 km. Et donc c'est pour ça que ça a augmenté. Si ça a augmenté, c'est parce que la population vieillit, la population est plus malade et on a détruit le système de santé".
Les taxis marseillais ont prévu de distribuer des tracts vendredi devant des hôpitaux.
Le climat s'est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l'ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).
De nombreux taxis manifestent en effet contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber.
Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC.
Le syndicat de VTC Union-Indépendants a appelé de son côté dans un communiqué à "l’apaisement", après avoir constaté des "blocages, menaces, et parfois même dégradations de véhicules".