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Paris et sa banlieue étouffent comme une grande partie de la France pour cette journée de mardi, pic d'une canicule précoce et exceptionnelle par sa durée, poussant les autorités à prendre des mesures pour protéger les plus vulnérables.
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En début d'après-midi, le soleil reste brûlant et le mercure atteignait, peu après 15H00, 38 degrés dans la capitale, selon Météo-France.
Rémi, croisé dans le quartier de Belleville dans l'est parisien, ne prévoit de sortir que pour aller chercher sa fille. "Je suis en télétravail et avec la chaleur, c'est plus difficile que d'habitude, mais au moins, je n'ai pas à me déplacer ni à prendre les transports", explique le trentenaire qui préfère ne pas donner son nom, casquette sur la tête.
"Des mesures ont été activées dès ce matin pour la protection des travailleurs et notamment adapter les horaires, suspendre les tâches pénibles, aménager les postes de travail", a assuré François Bayrou lors d'une visite dans la matinée au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises.
"Les fortes chaleurs frappent d’abord les plus fragiles : nos aînés, nos enfants, les personnes plus vulnérables ou isolées. Soyons attentifs à nos proches, à nos voisins, à nos collègues", a tweeté le président Emmanuel Macron dans un message sur X rappelant les "bons conseils" face à la canicule.
Parcs ouverts la nuit, assistance renforcée des personnes vulnérables, horaires de piscine étendus: la ville de Paris a indiqué avoir activé le niveau 4, le plus élevé, de son plan canicule. En raison d'un pic de pollution, le stationnement résidentiel est gratuit jusqu'à mercredi inclus.
Paris et quinze autres départements sont en vigilance rouge depuis midi, dont les départements d'Île-de-France, mais aussi ceux de la région Centre-Val de Loire (sauf l'Eure-et-Loir) ainsi que l'Aube, l'Yonne et la Vienne.
A Besançon, dans le Doubs, en vigilance orange comme 67 autres départements, un sans-abri d'une cinquantaine d'années a été retrouvé inconscient sur le parvis d'une église, a indiqué une source policière à l'AFP. Les secours ne sont pas parvenus à le réanimer et aucune trace d'agression n'a été relevée.
- "Exceptionnel" -
Météo-France prévoit un pic caniculaire "très fort" dans le bassin parisien avec une chaleur "particulièrement éprouvante".
Des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge sont attendues.
Devant cet épisode "exceptionnel en termes d'intensité, de durée et de zone géographique", selon les termes de la ministre du Travail Catherine Vautrin, les collectivités s'adaptent.
La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques sur 45.000 font l'objet d'une fermeture partielle ou totale mardi.
Cette série de jours et nuits de chaleur promet d'éprouver les organismes.
A Bordeaux, Jo, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, qui n'a pas souhaité donner son identité, dit "souffrir énormément". Le bitume dans cette ville très minérale est plus chaud encore. Il dit "attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise".
- "Record absolu" -
Les services d'urgence sont sur le pont.
"C'est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d'anticipation des problèmes", résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir "environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud" ainsi que "beaucoup de personnes qui vivent dans la rue".
Sur les passages aux urgences, "pour l'instant, nous n'avons pas de remontées significatives, mais nous savons qu'il existe un décalage de quelques jours", a rappelé la ministre de la Santé.
Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l'intensité et la fréquence.
Dimanche, la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, selon le programme européen Copernicus.
Sous les quais de la Seine à Paris, un dédale de tuyaux œuvre à marche forcée pour que l'eau froide du fleuve rafraichisse la capitale. "Hier, on a battu notre record absolu" en termes de puissance déployée, a indiqué à l'AFP Raphaëlle Nayral, secrétaire générale de Fraîcheur de Paris.
Ailleurs, les ventilateurs tournent à plein régime pour soulager hôpitaux ou écoles.
"Le sujet que nous avons avec la climatisation, c'est un sujet de réchauffement", a déclaré Agnès Pannier-Runacher. "Il faut climatiser pour les personnes vulnérables et leur permettre d'avoir un répit. Mais en revanche, il ne faut pas en faire partout", a ajouté la ministre de la Transition écologique.
La cause de cette vague de chaleur, qui concerne tout le sud de l'Europe, est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l'air en basses couches, empêchant l'entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.