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Les soldats du feu veulent "taper vite et fort" jeudi, une journée "décisive de bascule" pour venir à bout de l'incendie d'une ampleur inédite, qui ravage l'Aude depuis près de 48 heures.
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"L’objectif est de pouvoir fixer" le feu dans la journée, a indiqué à l'AFP le colonel Christophe Magny, chef des pompiers de l'Aude, à la tête des opérations.
"C'est une journée décisive de bascule", a ajouté le capitaine Jean-Marie Aversinq, officier de communication du SDIS, "l'étape suivante sera le noyage et le traitement" des 90 km de lisières.
A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une dame de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d'un traumatisme crânien, selon le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Dans cette commune, la plus affectée par l'incendie, une épaisse fumée se dégage jeudi des collines de pins surplombant les vignobles où les herbes sèches s’embrasent, a constaté un journaliste de l'AFP.
Au sol, un camion et plusieurs véhicules de pompiers circulent, à proximité des flammes, survolés par un hélicoptère bombardier qui s’approche du brasier.
Toujours actif, le feu a ralenti sa progression, après avoir connu une allure de "1.000 hectares à l'heure globalement", dans les premiers instants du sinistre, selon le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio.
- "Repartir à tout moment" -
Les conditions météo jeudi "sont plutôt favorables", ont indiqué en début de matinée les pompiers de l'Aude à L'AFP.
La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplantée par un vent marin qui "va apporter de l'air plus humide qu'avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu", a déclaré à l'AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France.
Mais les communes n'en craignent pas moins un retour des flammes. "C’est catastrophique surtout qu’il n’y a rien qui est arrêté, ça peut repartir à tout moment", a déclaré Jean-Jacques Marty, président des maires ruraux de l'Occitanie, sur RTL.
Le vent qui poussait les flammes vers le littoral méditerranéen a tourné mercredi après-midi, redirigeant le danger vers le massif des Corbières et quinze communes déjà directement ou indirectement impactées par le sinistre.
"L'arrière du feu est devenu l'avant du feu", a déclaré le colonel Christophe Magny. Et le front toujours incontrôlable revient vers "son point de départ" et des "zones boisées assez inaccessibles", a ajouté la secrétaire générale de la préfecture départementale, Lucie Roesch.
Le vent et "les températures de 32°C", attendues dans l'après-midi, "nous amènent à rester prudents", tempère le colonel Magny.
- Stratégie militaire de lutte -
Le dispositif aérien de quatre Canadair et trois hélicoptères bombardiers d'eau est mobilisé "toute la journée", pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers du département.
"On est dans une stratégie militaire de lutte et à tout instant, l'ennemi doit être abattu dès qu'il sort la tête", a martelé Eric Brocardi, porte-parole de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, sur RMC.
Il s'agit du plus gros incendie de l'été en France, sans précédent depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.
Le Premier ministre François Bayrou a qualifié l'incendie de "catastrophe d'une ampleur inédite" en estimant que l'épisode était "lié au "réchauffement climatique" et "à la sécheresse".
Dans un message de solidarité sur X, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a prévenu: "La crise climatique est à nos portes. Si aucune action n'est prise rapidement et collectivement, une catastrophe va arriver, c'est une question de +quand+ et non pas de +si+".
Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins restent mobilisés jeudi.
L'Union européenne a également annoncé se tenir "prête à mobiliser" des ressources.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Le Premier ministre a évoqué un départ de feu en bord de route.
Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.