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Le sommet de l'Onu sur l'océan s'achève vendredi à Nice sur une avancée, saluée par les ONG, vers une meilleure protection de la haute mer, mais sans promesses de financements de grande ampleur.
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Un durcissement du ton sur l'exploitation minière des fonds marins a marqué le sommet, qui a réuni sur la Côte d'Azur une soixantaine de dirigeants du monde entier. Mais des reculs sur les énergies fossiles et des déceptions sur la protection des aires marines ont laissé un goût d'inachevé aux défenseurs de l’environnement ou aux dirigeants d’Etats insulaires.
- Une accélération sur la haute mer -
Saluée par tous, la ratification du traité sur la haute mer par une cinquantaine de pays, actée lundi à Nice, permet d'espérer une entrée en vigueur rapide de cet accord international destiné à mieux protéger les eaux internationales (au-delà de 200 milles marins des côtes, soit 370 km).
La France n'a pas réussi à atteindre ce chiffre clé à Nice, comme souhaité par le président français Emmanuel Macron. Mais "il y a eu une mobilisation démente", se réjouit Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara Océan.
"Une vraie accélération", abonde François Chartier, de Greenpeace. "A priori, le traité va être finalisé avant la fin de l'année et on va pouvoir travailler sur les premières aires marines protégées en haute mer."
- Le ton monte sur l'exploitation minière -
Dès l'ouverture du sommet, les dirigeants de la planète ont durci le ton face à la décision de Donald Trump de lancer unilatéralement l'exploitation des "nodules" polymétalliques dans les eaux internationales du Pacifique.
"Les abysses ne sont pas à vendre", a lancé Emmanuel Macron, parlant de "folie" et d'"action économique prédatrice", tandis que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mettait en garde contre un nouveau "Far West".
Cette rhétorique ferme n'a toutefois pas permis d'élargir sensiblement la coalition pour un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins, passée de 32 à 37 pays seulement, sur les 169 États membres de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), chargée de rédiger un code minier.
- Aires (mieux) protégées -
De la Colombie aux Samoa, en passant par le Portugal, la Grèce ou la Polynésie, des pays partout dans le monde ont annoncé la création d'aires marines protégées (AMP), ou le renforcement des aires existantes, notamment en y interdisant le chalutage de fond.
Le monde pourrait dépasser les 10% d'AMP à l'issue de la conférence, contre 8,34% auparavant. La faiblesse des annonces de la France, avec une limitation du chalutage de fond sur 4% seulement des eaux hexagonales, a déçu les ONG.
- Motus sur les énergies fossiles -
Principales causes du réchauffement climatique, les énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon) ne sont pas mentionnées dans le projet de déclaration finale qui doit être adopté vendredi.
Le texte pointe "les effets néfastes du changement climatique" pour l'océan et ses écosystèmes, sans pour autant plaider en faveur d'une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, comme lors de la COP28 de Dubaï en 2023.
"C'est la principale cause de la détérioration des océans, et nous n'en parlons pas assez, c'est regrettable", a estimé Ralph Regenvanu, ministre de l'Environnement de l'archipel volcanique du Vanuatu, dans le Pacifique.
- Toujours pas d'argent -
Les 100 milliards de dollars de financement, évoqués par le Costa Rica avant la conférence de Nice, ne se sont pas matérialisés.
Quelque 175 milliards de dollars (153 milliards d'euros) par an sont nécessaires pour atteindre l'objectif de développement durable de l'océan d'ici 2030, selon un rapport du Forum économique mondial de 2022.