Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'une des usines qui refroidissent les tours du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, a tourné à plein mardi, par 38°C dehors, atteignant des niveaux de production de froid qu'elle n'avait plus connus depuis 2019.
Taille du texte:
"C'est exceptionnel", raconte Olivier Fleck, directeur du site de la société Idex à Courbevoie, dans la banlieue ouest de Paris, en montrant la pointe de production, vers 16H00, sur un écran de la salle de contrôle. Ce n'était plus arrivé "depuis avant le Covid".
Proche de l'Arche de la Défense, l'usine produit de l'eau glacée à 4,5°C, sur le même principe physique qu'un réfrigérateur. Des bassins stockant de gros glaçons servent de réserves pour compléter la puissance, comme c'est le cas ce mardi. L'eau glacée part ensuite sous pression dans des kilomètres de tuyaux vers les immeubles abonnés, qui récupèrent le froid pour leur propre réseau de climatisation.
Mais ce pic de puissance (75 mégawatts) reste loin de ceux d'il y une dizaine d'années (de l'ordre de 95 MW) car la climatisation est désormais réglée à 26°C dans les bureaux, soit plusieurs degrés de plus qu'avant la crise énergétique; des tours ont été rénovées; et certaines pilotent mieux leur température.
"En cinq ans, on a quasiment divisé par deux la vente totale de froid", évalue Gérald Chirouze, le directeur général des services de Courbevoie et de Generia, le syndicat mixte qui gère les réseaux de chaud et froid du quartier d'affaires.
Ce qui peut paraître paradoxal face au réchauffement. Les réseaux de froid sont plus économes que la climatisation individuelle, mais plus lourds à installer : il faut amener les tuyaux jusqu'aux immeubles.
Depuis mars, le directeur général adjoint d'Idex n'est autre que Antoine Pellion, ancien secrétaire général à la planification écologique, qui reste branché sur le débat politique actuel. A-t-il entendu la demande du RN d"un grand plan pour la climatisation"?
"En ce moment de (campagne pour les élections) municipales, c'est le moment d'intégrer les réseaux de froid dans les collectivités, pour éviter une explosion anarchique des climatiseurs individuels", répond-il.