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La Quotidienne de Bruxelles - Cortèges du 1er-Mai: craintes pour l'emploi et la paix et un PS chahuté
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Menaces sur l'emploi incarnées par les suppressions de postes chez le géant de l'acier ArcelorMittal, "crise du travail" mais aussi inquiétudes pour la paix: des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour le 1er-Mai, avec quelques tensions notamment à Paris où des militants et élus socialistes ont été pris à partie.
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La CGT a fait état d'environ "300.000" manifestants en France au sein de quelque 270 cortèges, dont quelque 100.000 à Paris. L'an dernier, le syndicat avait comptabilisé 210.000 manifestants (50.000 à Paris) et les autorités 121.000.
La manifestation parisienne a été marquée par des incidents autour du stand du PS. Le chef de file des députés socialistes, Boris Vallaud a dénoncé des "violences graves et inacceptables" et a promis de saisir la justice.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a assuré sur X de son "soutien" les militants "agressés".
Dunkerque avait donné le coup d'envoi des défilés, sur fond d'inquiétudes concernant la situation d'ArcelorMittal qui prévoit un plan de suppression d'environ 600 postes dont une majorité dans la ville portuaire.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la ville à l'appel de la CGT, en présence de plusieurs responsables politiques, dont Olivier Faure (PS), François Ruffin (ex-LFI), Marine Tondelier (Ecologistes) ou Aurélie Trouvé (LFI).
A Metz, des salariés d'ArcelorMittal Florange, où 113 emplois doivent être supprimés, étaient aussi présents.
A Rennes où les organisateurs ont recensé 4.000 participants et la préfecture 3.000, Guillaume Naud, 53 ans, éducateur social et adhérent FO, s’inquiétait aussi du retour de la guerre et de ses conséquences: "Les budgets militaires vont augmenter et le social et le scolaire vont trinquer."
"On est dans un contexte d'inquiétude au niveau international et économique", constatait encore Carole Nejjari, professeure d'histoire-géographique dans le cortège marseillais, où la préfecture a comptabilisé 3.600 personnes et la CGT 15.000.
"Je viens là pour protester contre la retraite à 64 ans mais aussi contre la montée de l’extrême-droite partout dans le monde", expliquait à Lyon Maryse Alcaraz, 79 ans.
A Toulouse, ils étaient entre 6.500 (préfecture) et 10.000 (organisateurs), quelque 3.000 à Narbonne où devait se tenir un meeting du RN, 1.800 à Brest, selon la préfecture, 2.200 à Nancy et encore 2.900 à Strasbourg.
A ses côtés, Frédéric Souillot (FO) a souligné que son syndicat portait notamment "l'exigence d'une augmentation des salaires" et "l'abrogation de la réforme des retraites".
- "Crise du travail" -
La journée internationale des travailleurs se tenait, comme l'an dernier, sans large unité syndicale. La CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse à défiler "contre l'extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale".
Les syndicats entendaient aussi en faire un temps fort "contre la trumpisation du monde", Murielle Guilbert, codéléguée de Solidaires, relevant cent jours après l'arrivée au pouvoir du président américain qu'elle ne connaissait "pas un seul salarié aujourd'hui qui ne s'inquiète pas de ce que fait Trump et de la montée du racisme".
Lors d'une prise de parole devant ses militants en marge de la manifestation parisienne, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a promu un 1er-mai "politique" et "antiraciste", se prononçant en outre pour une "nationalisation d'ArcelorMittal".
La numéro un de la CFDT et son homologue de l'Unsa Laurent Escure se sont pour leur part retrouvés dans le centre de Paris pour une table ronde sur le travail, Marylise Léon expliquant qu'il s'agissait d'avoir un espace pour évoquer "la crise du travail", "le grand impensé du moment".
Le rendez-vous traditionnel se tient aussi au moment où le gouvernement affiche son soutien à des propositions de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er Mai, seul jour férié et chômé en France. Les syndicats y opposent une fin de non-recevoir.
Outre Paris, des tensions ont été signalées à Lyon (6.500 manifestants, selon la préfecture) et Nantes (5.000), avec respectivement trois et 15 interpellations.