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L'Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d'attaques meurtrières de drones, de tirs d'artillerie et de frappes de missiles, mais New Delhi a affirmé au bout de quelques heures avoir dû riposter, accusant Islamabad de "violations répétées" du cessez-le-feu.
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"Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité", a lancé le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri.
Islamabad n'a pas commenté jusqu'ici mais des journalistes de l'AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action.
Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l'AFP des "échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle", la frontière de facto dans la région disputée.
- "Total et immédiat" -
Depuis mercredi, les deux voisins, nés d'une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l'arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.
"Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d'annoncer que l'Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT", a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses "félicitations aux deux pays" pour leur "bon sens et grande intelligence".
A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu'il avait été directement négocié entre l'Inde et le Pakistan et que les deux voisins n'avaient pas prévu de discuter d'autre chose que du cessez-le-feu.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, lui, a assuré que les deux gouvernements avaient "accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre".
Plusieurs capitales occidentales ont salué l'accord, "extrêmement bienvenu" pour Londres, "le choix de la responsabilité" pour Paris, "une première étape importante" selon Berlin. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, comme l'Iran, ont eux exprimé l'espoir d'une "paix durable".
La Chine s'est dite "disposée à continuer à jouer un rôle constructif", se disant par ailleurs préoccupée par toute escalade du conflit car elle partage des frontières avec les deux pays.
Son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a dit espérer que les deux parties "restent calmes (…) et évitent toute escalade".
- "Vengé les morts innocents " -
S'il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.
Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d'affaires de 30 ans, l'arrêt des hostilités est "vraiment bienvenu". "On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c'est nous qui souffrons le plus", a-t-il dit à l'AFP.
Côté indien, c'est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. "Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l'approvisionnement et le traitement des blessés."
Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour "la vigilance". "Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c'est dur de faire confiance au Pakistan".
La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l'Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien.
New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu'elle soupçonne de l'attaque, ce que son voisin a démenti fermement.
Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.
Ce jour-là, l'Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des "camps terroristes" et entraînant une spirale d'attaques et de contre-attaques.
Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l'une aux portes d'Islamabad.
Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'"avec l'opération +Edifice compact+", le Pakistan avait "donné à l'Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents" -- une "vengeance" qu'il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.
L'Inde a confirmé avoir subi une série d'attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.
Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.
Cet état de guerre a suscité d'importants mouvements de population de part et d'autre de la "ligne de contrôle" qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays.
Après l'annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.