Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Volodymyr Zelensky a invité dimanche Vladimir Poutine à le rencontrer "personnellement" jeudi à Istanbul, où le président russe a appelé à ouvrir des négociations directes entre Kiev et Moscou.
Taille du texte:
Peu avant, le président américain Donald Trump avait exhorté Moscou et Kiev à se rencontrer sans délai.
"Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie. Il ne sert à rien de prolonger les massacres. J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses", a écrit le président ukrainien sur X.
Le Kremlin n'a pas répondu à la proposition de M. Zelensky. Il n'était pas complètement clair dans l'immédiat si le président ukrainien mettait comme condition à sa venue à Istanbul l'acceptation au préalable d'une trêve par la Russie.
Le président français Emmanuel Macron a lui aussitôt insisté sur "la nécessité d'un cessez-le-feu" préalable pour que la rencontre russo-ukrainienne envisagée à Istanbul puisse se tenir "ce jeudi".
M. Poutine avait proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations "directes" et "sans condition préalable" entre Moscou et Kiev, à Istanbul à partir de jeudi. Il n'a "pas exclu" que l'idée d'un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, mais ils doivent selon lui d'abord porter sur "les causes profondes du conflit".
Depuis Washington, M. Trump a lui écrit, sur son réseau Truth social, que "le président russe (Vladimir) Poutine ne veut pas d'un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, mais plutôt une rencontre jeudi en Turquie pour négocier une possible fin au bain de sang".
"L'Ukraine devrait accepter immédiatement", a-t-il ajouté. "Cela leur permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s'il ne l'est pas, les dirigeants européens et les Etats-Unis sauront à quoi s'en tenir et pourront agir en conséquence", a estimé Donald Trump, dans une possible allusion aux menaces de sanctions agitées par les alliés européens de l'Ukraine.
M. Poutine a reproché aux Européens de traiter la Russie "de manière grossière".
Kiev a dénoncé dimanche des attaques de drones contre l'Ukraine dans la nuit, peu après l'expiration à minuit d'une trêve de trois jours décrétée par Moscou pour les commémorations des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie. Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré 108 drones, dont 60 ont été abattus.
M. Zelensky a déclaré qu'il voyait un "signe positif", termes rarement utilisés à l'égard de Moscou, dans le fait que la Russie commençait à envisager de mettre fin à la guerre.
- "tournant historique" -
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé dimanche à M. Poutine, ainsi qu'à M. Macron, la disposition de son pays à accueillir des négociations de paix entre Moscou et Kiev.
Espérant que de tels pourparlers "conduiront à une solution permanente", M. Erdogan a évoqué un potentiel "tournant historique" et une "opportunité" qui "doit être saisie".
L'Ukraine avait déjà proposé à plusieurs reprises ces dernières semaines des trêves de 30 jours, rejetées la Russie. Moscou estime que cette pause dans les combats permettrait à l'armée de Kiev de se regrouper et de se réarmer grâce aux livraisons d'armes occidentales.
La Russie, qui occupe environ 20% de l'Ukraine, justifie son invasion notamment par la volonté de ce pays d'intégrer l'Otan, une alliance militaire que la Russie considère comme une menace existentielle.
Moscou et Kiev avaient déjà mené des négociations directes à Istanbul en 2022, dans les premiers mois du conflit, mais celles-ci n'avaient pas abouti. Selon M. Poutine, l'échec de ces pourparlers était dû à l'ingérence de l'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson.
- "Gagner du temps" -
L'idée d'un cessez-le-feu en Ukraine est portée depuis des mois par M. Trump, qui ambitionne de mettre fin rapidement à la guerre alors que Washington a été depuis 2022 le principal soutien militaire et financier de Kiev.
Le Kremlin s'était contenté jusqu'à présent de décréter unilatéralement deux courtes trêves, en avril et en mai, qui ont mené à une baisse des frappes sans être totalement respectées par les deux camps.
"Potentiellement un grand jour pour la Russie et l'Ukraine !", a écrit M. Trump dimanche matin sur son compte Truth Social, sans expliciter s'il faisait référence à la proposition de Vladimir Poutine.
M. Macron a lui qualifié la proposition russe de "premier mouvement (...) pas suffisant", relevant chez Vladimir Poutine "la volonté de gagner du temps". Le président français revient d'un déplacement en Ukraine, où il était accompagné samedi des dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk.
Lors de cette visite, selon M. Macron, une vingtaine de pays membres d'une "coalition des volontaires" ont "décidé de soutenir un cessez-le-feu" de 30 jours, "avec une surveillance assurée principalement par les Etats-Unis d'Amérique" et à laquelle "tous les Européens contribueront".
Si la Russie refuse ce cessez-le-feu ou l'accepte mais le viole, il a été convenu que "des sanctions massives seraient préparées et coordonnées entre Européens et Américains", a-t-il précisé.