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Le président américain Donald Trump a évoqué mercredi "la possibilité" d'aller en Turquie cette semaine si son homologue russe Vladimir Poutine en faisait de même pour discuter avec le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, dont l'offre de pourparlers directs n'a jusque-là pas reçu de réponse du Kremlin.
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Comme depuis trois jours, la présidence russe a refusé à nouveau mercredi de révéler la composition de la délégation russe qui se rendra en Turquie pour échanger directement jeudi avec des représentants ukrainiens sur l'issue du conflit, ce qui serait une première depuis le printemps 2022.
Ces derniers jours, Volodymyr Zelensky a appelé Vladimir Poutine à se rendre "en personne" à ces discussions, annoncées initialement par le maître du Kremlin et censées lancer un processus diplomatique pour trouver une issue à plus de trois ans d'offensive russe meurtrière en Ukraine.
Le président russe, apparu publiquement à plusieurs reprises depuis l'offre de M. Zelensky, a gardé le silence sur le sujet, mais Donald Trump, qui pousse pour une fin rapide des combats entre Moscou et Kiev, a dit mercredi qu'il y avait "une possibilité" qu'il se rende en Turquie si son homologue russe y allait aussi.
"Je ne sais pas s'il y va. Je sais qu'il voudrait que j'y sois. C'est une possibilité", a dit M. Trump, tout en précisant plus tard que son "programme demain (jeudi) est complet".
- Questions "politiques" et "techniques" -
Lors de son briefing quotidien, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'a pas souhaité révéler l'identité des représentants russes envoyés pour discuter avec les Ukrainiens: "Rien n'a changé à ce sujet", a-t-il dit, répondant à une question de l'AFP.
"La délégation russe attendra la délégation ukrainienne à Istanbul (Turquie) le jeudi 15 mai, c'est-à-dire demain", a-t-il toutefois répété, comme la veille.
Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a précisé à la télévision russe attendre la réunion "dans la matinée" jeudi, et que des questions "politiques" et "techniques" seront au menu.
Côté ukrainien, Volodymyr Zelensky doit, quelle que soit la réponse de Vladimir Poutine à sa proposition, rencontrer à Ankara mercredi ou jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Autre chose sûre pour le moment, le secrétaire d'État américain Marco Rubio sera en Turquie pour ces discussions russo-ukrainiennes, avait annoncé mardi Donald Trump.
Mais M. Rubio est attendu vendredi à Istanbul, d'après un haut responsable américain, ajoutant à l'incertitude quant à la date même à laquelle les négociations russo-ukrainiennes auront lieu.
Il s'agirait des premiers pourparlers de paix directs entre Ukrainiens et Russes sur l'issue du conflit depuis l'échec des discussions initiales qui s'étaient tenues dans la foulée du déclenchement de l'offensive russe à grande échelle en février 2022.
- Pas de "paix dictée" par Moscou -
Depuis, la Russie et l'Ukraine campent sur des positions opposées.
Vladimir Poutine réclame toujours que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et l'assurance de garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.
Kiev veut, de son côté, des "garanties de sécurité" solides pour prévenir toute nouvelle attaque russe et que l'armée du Kremlin, qui contrôle environ 20% du territoire ukrainien, se retire de son sol, malgré les appels de Moscou à accepter "les nouvelles réalités" du terrain.
Les Européens, alliés de l'Ukraine mais qui peinent à se faire entendre, ont menacé la Russie de sanctions "massives" si celle-ci n'acceptait pas un cessez-le-feu dans les prochains jours. En attendant, l'UE a approuvé mercredi un 17e paquet de restrictions.
Dans ce contexte mouvant, le chancelier allemand Friedrich Merz a exhorté les autres pays européens et les Américains à garder "la plus grande unité possible" et refuser une "paix dictée" par Moscou.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dit mercredi qu'il allait "essayer de parler à Poutine" pour le convaincre d'aller négocier à Istanbul avec M. Zelensky.
Dans cette effervescence diplomatique, une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, prévue de longue date, se tient mercredi et jeudi à Antalya, en Turquie, pour évoquer la hausse des dépenses militaires des membres de l'Alliance atlantique.