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Volodymyr Zelensky a qualifié jeudi de "pure façade" la délégation envoyée par Moscou pour les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens sans intermédiaire depuis 2022, Moscou répliquant en le traitant de "clown", jetant un doute sur l'issue de ces discussions auxquelles Vladimir Poutine n'a pas prévu de participer.
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La délégation russe est arrivée à Istanbul, mais pas encore l'équipe ukrainienne, dont la présence "sur place" dépend de "la décision" de M. Zelensky, selon un haut responsable ukrainien, suggérant ainsi que la tenue de cette réunion n'était pas encore totalement assurée.
Le président américain Donald Trump a, lui, estimé ne pas s'attendre à des progrès dans les discussions tant qu'il n'aura pas rencontré Vladimir Poutine, alors que l'armée russe continue de progresser sur le front, malgré les pertes.
En dépit de l'importance de cette réunion qu'il avait lui-même annoncée et la demande de Volodymyr Zelensky de discuter face-à-face, Vladimir Poutine n'a "pas prévu pour le moment" de se rendre en Turquie, a indiqué son porte-parole, Dmitri Peskov.
A sa place, le maître du Kremlin a envoyé une délégation emmenée par l'un de ses conseillers de second plan, Vladimir Medinski. Un profil qui tranche avec les hauts responsables réunis mercredi soir autour du président russe pour "préparer les négociations", selon le Kremlin, mais qui ne font pas partie du voyage.
Né en Ukraine soviétique, M. Medinski est connu pour sa lecture nationaliste de l'histoire de la Russie. En 2023, il avait déclaré que l'Ukraine faisait "partie de la terre russe". Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022, qui avaient échoué.
- "Pitoyable" -
La réponse, cinglante, n'a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe: "Qui utilise l'expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?", a-t-elle taclé, lors de son briefing hebdomadaire, interrogée en direct.
Cet échange d'invectives sème le doute le jour de cette rencontre prévue censée enclencher un processus diplomatique pour trouver une issue à l'invasion russe de l'Ukraine, lancée en février 2022 et qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de civils et militaires.
La délégation russe est arrivée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine donc, alors que Volodymyr Zelensky l'avait mis au défi de venir "en personne" en Turquie et de l'y rencontrer.
Réagissant jeudi à cette demande depuis Moscou, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que M. Zelensky était "pitoyable".
A Istanbul, les discussions "sont décalées en deuxième partie de journée", avait annoncé au préalable Maria Zakharova. Kiev n'a, de son côté, pas communiqué l'horaire de la réunion, ni la composition exacte de sa délégation.
"Si le président en décide ainsi, la délégation sera sur place", a assuré en milieu d'après-midi un haut responsable ukrainien à l'AFP.
Depuis Ankara, Volodymyr Zelensky a annoncé avoir emmené en Turquie une équipe "du plus haut niveau", mais il n'a pas dit qui devait se rendre précisément à Istanbul et s'il irait, lui, personnellement ou non.
- "Rien ne se passera" -
Sur les rives du Bosphore, devant le palais de Dolmabahçe, où doit avoir lieu la rencontre, plusieurs centaines de journalistes font le pied de grue depuis la matinée, selon des journalistes de l'AFP présents sur place.
Ces discussions avaient été annoncées par Vladimir Poutine, le week-end dernier, en réponse à un ultimatum de Kiev et des Européens -- qui tentent tant bien que mal de faire entendre leur voix -- lui ordonnant d'accepter un cessez-le-feu. Le président russe avait balayé cette offre coordonnée de concert avec Washington.
Le président américain Donald Trump, qui pousse Kiev et Moscou à négocier, a pour sa part répété jeudi qu'il pourrait se rendre "vendredi" en Turquie en cas de progrès dans les discussions.
Mais, selon lui, "rien ne se passera (...) tant que (Poutine) et moi ne serons pas ensemble", a-t-il affirmé plus tard, disant vouloir trouver "une solution car trop de gens meurent".
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a lui dit penser avoir "suffisamment de raisons d'espérer" dans le succès des pourparlers que la Turquie doit accueillir.
Pourtant, l'Ukraine et la Russie continuent d'afficher des exigences difficilement conciliables, alors que Moscou, dont l'armée a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.