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Donald Trump a conclu vendredi en quittant les Emirats arabes unis une fastueuse tournée du Golfe, où il a glané de nouvelles promesses d'investissements mirobolantes.
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Le premier déplacement international majeur du président américain a également été ponctué de déclarations choc sur les crises qui secouent la région.
Donald Trump a affirmé vendredi avoir passé quatre journée "fantastiques" en Arabie saoudite, au Qatar et enfin aux Emirats arabes unis.
Dans chaque pays, Air Force One a été escorté par des avions de combat avant d’atterrir.
A chaque fois, les monarchies pétrolières et gazières ont déployé leur opulence pour le milliardaire républicain, conquis par le marbre des palais et par la promesse d'investissements faramineux en Amérique.
Le président américain, qui applique à la diplomatie ses méthodes d'ancien promoteur immobilier, a assumé sans complexe de "faire de la vente".
Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans.
- Gaza "affamée" -
Mais Donald Trump, qui se targue d'être aussi habile pour conclure des "deals" diplomatiques que des contrats économiques, a montré une volonté d'intervenir avec énergie dans les crises de la région.
Il a brièvement abordé vendredi la situation dans la bande de Gaza, assiégée et ravagée par 19 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
"Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés", a-t-il affirmé.
Jeudi au Qatar, il avait dit vouloir le contrôle de ce territoire palestinien et en faire "une zone de liberté", ce à quoi le Hamas a rétorqué que Gaza n'était "pas à vendre".
Sur le dossier iranien, Donald Trump a quitté Abou Dhabi sur une menace à peine voilée pour Téhéran.
"Ils ont une proposition, mais surtout, ils savent qu'ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera", a déclaré le président américain avant son départ.
Jeudi, il avait affirmé depuis Doha que Washington et Téhéran se rapprochaient d'un accord, faisant reculer les cours du pétrole.
En Arabie saoudite, il avait créé la surprise en annonçant la levée des sanctions américaines visant la Syrie. Il a ensuite rencontré le président syrien Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste qui a renversé Bachar al-Assad, et qui a fait forte impression sur lui.
Donald Trump l'a trouvé "séduisant" et jugé qu'il fallait donner une "chance de grandeur" à la Syrie - référence à son célèbre slogan "Rendre sa grandeur à l'Amérique", "Make America Great again".
Le président républicain de 78 ans a été tout aussi dithyrambique pour les dirigeants rencontrés à Abou Dhabi, à Doha et Ryad.
"Vous êtes un pays extraordinaire. Vous êtes un pays riche. Vous pouvez choisir, mais je sais que vous serez toujours à mes côtés", a-t-il par exemple dit jeudi au président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed, en lui promettant: "Et nous allons vous traiter comme vous devez l'être, de façon magnifique".
- Intelligence artificielle -
Selon la Maison Blanche, les Emirats et les Etats-Unis ont signé un accord sur l'Intelligence artificielle (IA), un domaine dans lequel le pays du Golfe cherche à s'imposer en s'assurant un accès aux technologies américaines de pointe.
Le président américain a qualifié sa tournée dans le Golfe d'"historique" en affirmant qu'elle pourrait "rapporter, au total, 3.500 à 4.000 milliards de dollars", un chiffre qu'il sera très difficile de vérifier sur le long terme.
Il a par ailleurs clairement confirmé la rupture avec la diplomatie de l'ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d'appels au respect des droits humains.
Ces notions n'ont pas du tout été mises en avant dans le Golfe par le président républicain.
Sous sa houlette, les Etats-Unis se garderont de dire à d'autres pays "comment vivre ou gouverner", a-t-il promis dans un discours très remarqué à Ryad.