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Israël a expulsé mardi la Suédoise Greta Thunberg par avion en Suède via la France, après son arrestation à bord d'un bateau d'aide pour Gaza avec d'autres militants pro-palestiniens qui ont été emmenés à l'aéroport Ben Gourion en vue de leur expulsion.
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Parmi les 12 personnes qui se trouvaient à bord du voilier, le Madleen, deux Français ont accepté d'être expulsés dès mardi tandis que quatre autres ont décliné dans l'attente d'une décision de justice, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
A son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy dans l'après-midi, Greta Thunberg a déclaré à des journalistes que les passagers du bateau parti d'Italie le 1er juin pour "briser le blocus israélien de Gaza", avaient été "kidnappés" par Israël lors de l'interception du bateau en mer lundi matin.
C'est la première fois depuis plusieurs années que Greta Thunberg, une icône de la lutte contre le changement climatique et soucieuse de réduire son propre impact carbone, prend l'avion. Selon une source aéroportuaire, elle doit s'envoler à destination de Stockholm dans la soirée.
Les passagers du bateau transportant de l'aide humanitaire pour Gaza voulaient "briser le blocus israélien" dans le territoire palestinien en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois de guerre. Elle a été déclenchée par l'attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.
- "Acte symbolique" -
Souhaitant elle aussi "briser le blocus israélien", une caravane de solidarité avec Gaza, composée de plusieurs centaines de Tunisiens voulant rallier le territoire palestinien, est passée mardi en Libye avant de se diriger vers l'Egypte, selon les organisateurs évoquant un "acte symbolique".
L'interception du voilier Madleen par la marine israélienne s'est produite lundi matin à environ 185 kilomètres à l'ouest de la côte de Gaza. Ses passagers ont été conduits mardi à l'aéroport Ben Gourion en vue de leur rapatriement, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Ceux qui refusent de signer les documents d'expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne, pour autoriser leur expulsion", a indiqué le ministère sur son compte X.
Les six militants français ont reçu la visite de diplomates français, a indiqué M. Barrot. "Deux d'entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l'ont refusé", a déclaré à des journalistes M. Barrot, précisant que l'eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.
Les deux ressortissants ayant signé un document autorisant leur expulsion sont un journaliste pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André, a précisé une source diplomatique française.
- "Provocation" -
Après avoir atteint la côte égyptienne, le voilier s'était approché de Gaza en dépit des mises en garde d'Israël contre toute tentative de "briser le blocus maritime" imposé au territoire, "dont l'objectif principal est d'empêcher le transfert d'armes au Hamas", considéré comme un organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne notamment.
Le gouvernement israélien a accusé lundi "Greta Thunberg et les autres (d'avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité".
Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine du fait du siège et des fortes limitations sur l'aide humanitaire, selon l'ONU.
Mardi, une commission internationale d'enquête des Nations unies a affirmé que les attaques israéliennes contre des écoles et des sites religieux et culturels à Gaza constituaient des crimes de guerre et un crime contre l'humanité consistant à chercher à exterminer les Palestiniens.
L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.
Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins sont 32 mortes, selon les autorités israéliennes.
Plus de 54.880 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.