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Sept personnes ont été tuées et 28 blessées mardi dans des attaques coordonnées dans le sud-ouest de la Colombie, théâtre d'affrontements récurrents entre guérilléros et forces de l'ordre, ont annoncé les autorités.
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Dans les départements de Cauca et de Valle del Cauca opèrent des dissidents de l'ex-guérilla des Farc -les Forces armées révolutionnaires de Colombie qui ont signé un accord de paix en 2016-, en conflit ouvert avec le gouvernement du président de gauche Gustavo Petro.
Au total, 24 attaques, sous forme de fusillades et d'explosions de drones ou de voitures et motos piégées, ont visé des postes de police et des bâtiments municipaux à Cali, la troisième ville du pays, ainsi que plusieurs municipalités voisines.
Des attentats "indiscriminés" selon le général Carlos Triana, directeur de la police. Le ministère de la Défense les a qualifiés d'"attaques terroristes".
Le ministre de l'Intérieur, Armando Benedetti, a indiqué que le gouvernement tentait de déterminer si ces faits étaient liés à l'attentat samedi à Bogota contre Miguel Uribe, sénateur conservateur et prétendant à la présidence en 2026, blessé par balles à la tête.
Le dirigeant de 39 ans est en soins intensifs dans une clinique de la capitale et son état est stable mais critique, selon les médecins.
- État-major central -
Diverses explosions ont été enregistrées dans le département de Valle del Cauca, dont Cali, la capitale, Jamundi, Corinto et Buenaventura, le plus important port colombien sur le Pacifique. D'autres explosions se sont produites à El Bordo et Villa Rica, situés dans le département voisin du Cauca.
Des photographes de l'AFP ont observé des véhicules calcinés et des bâtiments détruits à Cali et dans d'autres villes touchées.
Luz Amparo Hincapié, une habitante de Corinto, était chez elle lorsque l'explosion a ravagé sa boulangerie. "On a pensé à un tremblement de terre," a-t-elle déclaré à l'AFP. Elle est allée ensuite constater les dégâts sur son commerce: "Tout est détruit", s'est-elle lamenté.
Dans ces départements de Cauca et de Valle del Cauca, ainsi que dans l'Amazonie colombienne, la dissidence État-Major Central (EMC), commandée par Ivan Mordisco, occupe de vastes zones de culture de coca, le principal ingrédient de la cocaïne.
Sans revendiquer leur responsabilité dans les attaques, les guérilleros de l'EMC ont publié un communiqué demandant aux civils de ne pas s'approcher des bases militaires et commissariats.
- "Offensive bien coordonnée" -
Pour l'experte en sécurité Elizabeth Dickinson de l'International Crisis Group (ICG), ces attaques sont probablement l’œuvre de l'EMC.
"Il s'agit d'une offensive particulièrement bien coordonnée. Cela démontre vraiment la capacité que le groupe a développé", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Depuis plusieurs semaines, des spéculations ont émergé concernant l'état de santé d'Ivan Mordisco, qui aurait été blessé lors d'une opération militaire, et sa possible arrestation.
Les attentats de mardi pourraient avoir pour but de détourner l'attention de l'armée.
Grâce à de grandes opérations militaires, le gouvernement a tenté d'encercler ses hommes dans une région montagneuse du Cauca, connue sous le nom de Cañón del Micay.
Les guérilleros "essaient d'augmenter le coût de cette initiative militaire pour le gouvernement", estime Mme Dickinson.
Cette série d'attaques est l'une des pires menées par des guérilleros sous le gouvernement de Gustavo Petro, arrivé au pouvoir en août 2022 avec l'espoir de négocier la paix avec tous les groupes armés illégaux du pays, mais qui, pour l'instant, n'a conclu d'accord avec aucun.
L'EMC a participé à des dialogues de paix avec le président de gauche, mais en avril 2024 Ivan Mordisco a quitté les négociations.
En janvier, des guérilléros de l'Armée de libération nationale (ELN) ont assassiné plus de 100 personnes dans le Catatumbo (est), une région à la frontière avec le Venezuela.