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L'ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, visage honni du mouvement #MeToo, a de nouveau été reconnu coupable mercredi d'une agression sexuelle lors d'un procès au verdict partagé à New York, les jurés l'ayant acquitté pour un autre chef d'agression sexuelle.
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Comme en 2020, lors d'un premier procès qui avait ensuite été annulé, les douze jurés de la cour pénale de Manhattan ont déclaré à l'unanimité le fondateur et ancien patron des studios Miramax "coupable" d'agression sexuelle en 2006 sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley, qui l'accuse de l'avoir forcée à subir un cunnilingus dans l'appartement new-yorkais de l'ex-producteur vedette.
Mais, lors de ce verdict prononcé au cinquième jour de délibérations et sur fond de vives tensions entre jurés, l'accusé de 73 ans a été reconnu "non coupable" d'une agression sexuelle similaire, la même année, à l'encontre de la mannequin polonaise Kaja Sokola, 19 ans à l'époque.
Au pied du tribunal, Miriam Haley s'est dite "très reconnaissante" à l'égard des jurés.
"Aux prédateurs qui croient encore qu'ils peuvent profiter des victimes et s'en sortir indemnes : votre temps est compté. Le monde change et vous ne pourrez pas échapper éternellement aux conséquences de vos actes", a-t-elle ajouté.
- "Calmer les esprits" -
Les délibérations doivent se poursuivre jeudi pour une accusation de viol contre l'aspirante actrice Jessica Mann en 2013, a annoncé mercredi le juge Curtis Farber, qui a pris la décision inhabituelle d'appeler les jurés à prononcer un verdict partiel mercredi.
Juste avant, le juge venait d'expliquer que l'un des membres du jury s'était confié à lui. "Un autre juré lui a dit, en gros : +un jour je te retrouverai à l'extérieur+", a révélé le magistrat. Face à ce nouvel épisode de tensions au sein du jury, Harvey Weinstein a lui-même réclamé que le procès soit de nouveau annulé. En vain.
Le juge Farber aura la charge de fixer la peine d'Harvey Weinstein ultérieurement. L'ancien producteur, déjà derrière les barreaux en raison d'une condamnation à 16 ans de prison pour viol en Californie en 2023, encourt 25 ans de prison pour l'agression sexuelle de Miriam Haley.
Les trois accusatrices ont témoigné au procès, parfois pendant plusieurs jours, pour raconter comment Harvey Weinstein leur avait imposé une relation sexuelle après les avoir attirées dans son appartement ou une chambre d'hôtel à New York.
Mais la défense a tout fait pour discréditer leur récit, en soulignant notamment qu'elles avaient continué de fréquenter le producteur après les faits allégués.
- "Humiliations" -
"Témoigner face aux perturbations constantes (de la défense), aux humiliations et aux tentatives délibérées de déformer la vérité était épuisant et parfois déshumanisant, mais le verdict d'aujourd'hui me donne de l'espoir, l'espoir qu'il y a une nouvelle prise de conscience autour des violences sexuelles, et que le mythe de la victime parfaite est en train de s'estomper", a souligné Miriam Haley.
En 2020, Harvey Weinstein, producteur d'innombrables succès comme "Sexe, mensonges et vidéo", "Pulp Fiction" ou "Shakespeare in Love" avait été condamné à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, au bout d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.
Les enquêtes en octobre 2017 du New York Times et du New Yorker sur le tout puissant producteur, dont les films ont été auréolés de dizaines d'Oscars, avaient provoqué une onde de choc planétaire, libérant la parole de nombreuses victimes et contraignant les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.
Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé le procès de 2020 pour des raisons procédurales.
Le procès s'est donc rejoué devant la cour pénale de Manhattan depuis le 15 avril, mais dans une plus grande indifférence qu'en 2020, où des manifestations avaient lieu chaque jour au pied du tribunal contre les violences sexuelles.