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Israël a mené dimanche de nouvelles frappes visant le programme nucléaire de l'Iran qui a riposté par des tirs de missiles faisant au moins huit morts sur le territoire israélien, au troisième jour d'une escalade militaire sans précédent entre les deux pays ennemis.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper "tous les sites du régime" dans le cadre de son attaque contre la République islamique, déclenchée vendredi matin avec l'objectif de l'empêcher d'obtenir l'arme nucléaire.
Dimanche matin, l'armée israélienne a indiqué avoir visé des cibles "liées au projet d'armes nucléaires du régime iranien", citant notamment le ministère de la Défense et le siège de l'Organisation d'innovation et de recherche défensives, également connue sous son acronyme persan, SPND. Plusieurs détonations ont été entendues dans la capitale par les journalistes de l'AFP.
Selon l'agence de presse iranienne Tasnim, un des bâtiments du ministère a été "légèrement endommagé".
"Téhéran brûle", a commenté dimanche matin sur X le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
- "Liberté d'action" -
En riposte, l'Iran a lancé deux séries de tirs de missiles sur le centre et le nord d'Israël, qui ont fait depuis samedi soir huit morts et plus de 130 blessés, selon Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge.
Les frappes iraniennes, menées par des drones et des missiles, ont notamment visé des installations de ravitaillement des avions de combat, ont affirmé les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.
L'Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.
Allié d'Israël, Donald Trump avait appelé vendredi l'Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu'un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n'auraient pas lieu, l'Iran accusant Israël de les avoir sapées.
Depuis vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens et tué plusieurs responsables militaires ainsi que des scientifiques de son programme nucléaire.
L'armée de l'air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. L'armée assure qu'elle dispose désormais d'une "liberté d'action aérienne dans tout l'ouest de l'Iran, jusqu'à Téhéran".
La veille, les frappes aériennes avaient notamment visé le centre pilote d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre). L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu'il avait été détruit dans sa partie en surface.
L'armée israélienne a également dit avoir "démantelé" une usine de conversion d'uranium à Ispahan (centre).
L'Iran a fustigé l'AIEA pour son "silence" sur les attaques israéliennes et dit qu'il ne "coopérera plus" avec elle "comme auparavant".
- "J'ai confiance" -
Les frappes israéliennes ont également tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d'état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.
Le représentant iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d'au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une "grande majorité de civils". Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.
"Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime", a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le "soutien manifeste" du président américain Donald Trump. "Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire", a-t-il ajouté.
M. Trump a cependant dit être d'accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que "la guerre Israël-Iran doit s'arrêter".
Alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un "dangereux cycle de violence".
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a promis une riposte "plus forte" contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières.
"C'est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (...) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j'ai confiance en mon pays", confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.
L'espace aérien de l'Iran est fermé jusqu'à nouvel ordre, a annoncé l'agence officielle Irna. En Israël, l'aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.
La Jordanie, voisine d'Israël, a également fermé son espace aérien pour la deuxième fois depuis vendredi.
Selon l'agence de presse iranienne Mehr, l'Iran a averti qu'il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes.
Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de chasse dans la région.