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L'Iran a tiré dimanche avant l'aube des salves de missiles contre Israël tuant 10 personnes, à l'heure où l'aviation israélienne a bombardé des sites liés au nucléaire et des dépôts de carburant à Téhéran, au 3e jour d'un conflit inédit entre les deux pays ennemis.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper "tous les sites du régime" en Iran dans le cadre de l'attaque sans précédent lancée vendredi par Israël avec l'objectif affiché de l'empêcher d'obtenir l'arme nucléaire.
Allié d'Israël, le président américain Donald Trump a prévenu l'Iran que son armée répliquerait avec "toute sa force" s'il attaquait les Etats-Unis, réaffirmant que son pays "n'avait rien à voir" avec les attaques israéliennes.
Dix personnes ont péri et plus de 200 ont été blessées depuis samedi soir dans la région de Tel-Aviv et à Tamra en Haute-Galilée (nord), selon les secours, la police et des hôpitaux israéliens, portant à 13 le nombre de morts dont des enfants en Israël depuis le début du conflit.
Les tirs ont provoqué des dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv. A la lumière des torches, les pompiers et les secouristes ont fouillé les décombres d'un bâtiment endommagé par une frappe iranienne, selon des images de l'AFP.
A côté, les débris jonchent le sol et des voitures sont détruites. Une grue est utilisée pour dégager les blocs de béton.
Selon Daniel Hadad, un commandant de police, sept personnes sont portées disparues à Bat-Yam, probablement sous les décombres. Un missile iranien a touché de plein fouet un immeuble.
"Après l'alerte, je ne voulais pas descendre (à l'abri) mais ma mère m'a convaincu. Quand nous sommes descendus, il y a eu une explosion et j'ai cru que toute la maison s'était effondrée. Dieu merci, c'est un miracle que nous ayons survécu", a raconté Shahar Ben Zion, dont l'habitation a été touchée par un missile à Bat Yam.
- "Téhéran brûle" -
A plus de 1.500 km de là, l'Iran a été la cible de nouveaux bombardements des avions de combat israéliens, notamment la capitale Téhéran.
Un épais nuage de fumée plane le matin au-dessus de Téhéran après une frappe nocturne contre un dépôt de carburant qui a provoqué un incendie.
Mais la circulation a repris et les cafés, magasins et boutiques ont rouvert comme d'habitude. De longues files d'attente se sont formées aux stations-service.
Les autorités de Téhéran ont demandé à leurs employés de travailler à distance dans les jours à venir.
"Téhéran brûle", a commenté dimanche le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
Depuis un bilan de 78 morts en Iran donné vendredi par le représentant iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, les autorités iraniennes n'ont pas fourni un bilan total des frappes.
L'armée israélienne a affirmé avoir visé dimanche des cibles "liées au projet d'armes nucléaires du régime iranien" à Téhéran, en citant le ministère de la Défense et le siège de l'Organisation d'innovation et de recherche défensives. Plusieurs détonations ont été entendues dans la capitale par les journalistes de l'AFP.
Selon l'agence de presse iranienne Tasnim, le ministère de la Défense a été pris pour cible et l'un de ses bâtiments a été "légèrement endommagé".
Le ministère du Pétrole a indiqué que deux dépôts de carburant ont également été frappés à Téhéran, dont celui de Shahran où un incendie s'est déclaré.
- "Tous les sites du régime" -
Des discussions indirectes entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire iranien prévues initialement dimanche à Oman ont été annulées, Téhéran accusant Israël de les avoir sapées.
Vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.
Il a aussi tué les plus hauts gradés d'Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d'état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.
Après avoir ciblé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d'une "liberté d'action aérienne dans tout l'ouest de l'Iran, jusqu'à Téhéran".
Lors des frappes, Israël a visé le centre pilote d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) et d'autres sites nucléaires en Iran. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré qu'il avait été détruit dans sa partie en surface.
L'armée israélienne a également dit avoir "démantelé" une usine de conversion d'uranium à Ispahan (centre).
"Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime", a déclaré samedi M. Netanyahu, affirmant avoir le "soutien manifeste" de Donald Trump.
Selon l'agence de presse iranienne Mehr, l'Iran a averti qu'il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes.
Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de combat au Moyen-Orient.