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La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, menacée par l'effondrement de sa coalition, rencontre vendredi le général qu'elle a qualifié d'"opposant" dans un appel ayant fuité, sur fond de tensions à la frontière avec le Cambodge.
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La dirigeante âgée de 38 ans a présenté jeudi ses excuses, dans une tentative d'éteindre la crise qui menaçait d'emporter son gouvernement, sur un fil après le départ de son principal soutien au sein de la majorité.
Novice en politique, l'héritière de la dynastie Shinawatra qui polarise le royaume depuis plus de vingt ans, a reconnu ses torts dans une allocution prononcée aux côtés de responsables militaires, dans une rare image d'unité.
Dans cet appel de 17 minutes, la cheffe du gouvernement a appelé Hun Sen "oncle", une formule de politesse courante en Asie, mais interprétée comme un signe de faiblesse dans ce contexte par ses adversaires.
Paetongtarn a aussi qualifié le général de corps d'armée Boonsin Padklang, en charge du Nord-Est de la Thaïlande, où ont eu lieu les récents affrontements avec le Cambodge, d'"opposant".
- Confiance compromise -
Les deux responsables doivent se rencontrer vendredi à Ubon Ratchathani (nord-est), non loin du "Triangle d'Emeraude", une zone densément boisée proche du Laos, où un soldat cambodgien a été tué lors d'un échange de coups de feu nocturne, le 28 mai. Les deux armées accusent l'autre d'avoir ouvert les hostilités.
La Thaïlande et le Cambodge sont à couteaux tirés depuis cet incident, qui a enflammé le sentiment patriotique dans les deux pays, en désaccord depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune longue de plus de 800 kilomètres, héritage de la présence française en Indochine.
L'appel entre Paetongtarn et Hun Sen, qui a dirigé le Cambodge durant environ 40 ans, visait à apaiser les tensions, a expliqué la dirigeante thaïlandaise.
Bangkok a remis jeudi une lettre formelle de protestation à l'ambassadeur cambodgien, pour dénoncer cette fuite considérée comme "une violation de l'étiquette diplomatique" qui "compromet" la confiance entre les deux voisins liés par d'importants liens culturels et commerciaux.
Après avoir présenté ses excuses, Paetongtarn a reçu le soutien de plusieurs partis de sa coalition, gagnant du répit sur le plan national, alors que des manifestants avaient réclamé sa démission jeudi devant le palais du gouvernement.
- Soutien -
"Le Parti démocrate va rester dans le gouvernement pour aider à résoudre les défis que le pays affronte actuellement", a écrit cette formation libérale, dans un communiqué vendredi.
Mais le départ du Bhumjaithai, connu pour avoir initié la dépénalisation de la culture et de la vente de cannabis, maintient la coalition dans un état précaire.
L'alliance au pouvoir est composée d'une dizaine de partis composites, dont certains étaient rivaux lors de la précédente législature: cette ossature fragile peut s'effondrer si une dizaine de députés venait à se désister.
Deux scénarios sont évoqués en cas de revirement: la dissolution de l'hémicycle, qui entraînerait l'organisation d'élections anticipées sous 60 jours, ou la nomination d'un nouveau chef du gouvernement sur les bases d'une majorité similaire.
La deuxième économie d'Asie du Sud-Est a déjà changé de Premier ministre l'an dernier, mais ce pic de tensions s'inscrit dans une nouvelle donne mondiale marquée par l'offensive protectionniste américaine, qui menace de gripper une croissance fragile.
Le père de Paetongtarn, Thaksin, et sa tante, Yingluck, ont tous les deux été délogés du pouvoir par un coup d'Etat, respectivement en 2006 et 2014.
L'opposition entre la richissime famille Shinawatra et l'armée, proche du roi, structure la vie politique thaïlandaise depuis plus de 20 ans.