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Les parachutages d'aide humanitaire sur la bande de Gaza affamée devraient reprendre après l'annonce samedi du Royaume-Uni et des Emirats qu'ils se préparaient à de telles opérations, au moment où Israël fait face à une pression internationale croissante pour débloquer l'entrée de l'aide.
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La Défense civile du territoire palestinien a annoncé samedi la mort de 27 personnes dans des bombardements et des tirs israéliens, tandis qu'un bateau transportant des militants propalestiniens se rapprochait des côtes de Gaza, dans l'intention d'y accoster dimanche en dépit du blocus israélien.
Le Handala, parti de Syracuse, en Sicile, chargé de matériel médical, de nourriture, d'équipements pour enfants et de médicaments, se trouvait samedi à 105 milles nautiques (194 kilomètres) de Gaza, selon la Flottille pour la liberté, le mouvement international de soutien aux Palestiniens qui organise cette mission.
L'ONU et des ONG s'alarment à présent d'une flambée de la malnutrition infantile et d'un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d'habitants.
Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l'aide et à évacuer des "enfants ayant besoin d'une assistance médicale", en collaboration avec "des partenaires tels que la Jordanie".
Les Emirats arabes unis ont déclaré de leur côté qu'ils reprenaient "immédiatement" les parachutages.
Un responsable israélien avait affirmé la veille que des largages d'aide humanitaire allaient reprendre rapidement, "sous la coordination des Emirats arabes unis et de la Jordanie".
Vendredi, Paris, Berlin et Londres avaient exhorté Israël à "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide".
- "Coûteux, inefficaces" -
Les Emirats, la Jordanie, la France et d'autres pays avaient déjà participé à des parachutages d'aide sur Gaza en 2024, parfois jugés dangereux et imposant une logistique complexe pour un volume d'aide limité. De nombreux responsables humanitaires avaient alors souligné qu'ils ne pouvaient se substituer à l'acheminement de l'aide par voie terrestre.
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse "inefficace" à la catastrophe humanitaire en cours.
"Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s'aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés", a-t-il déclaré.
Samedi, la Défense civile a annoncé la mort de 27 personnes, notamment dans des frappes israéliennes à Gaza-ville, dans le nord, dans le secteur de Khan Younès, dans le sud, et dans le camp de Nousseirat, dans le centre de Gaza.
Selon cette organisation de secouristes, trois personnes ont été tuées par des tirs israéliens alors qu'elles attendaient de l'aide humanitaire, dont l'une tuée quand les soldats ont ouvert le feu sur un groupe de civils réunis au nord-ouest de Gaza-ville.
Des témoins ont indiqué à l'AFP que plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées dans cette zone pour obtenir de la nourriture.
L'un d'eux, Abou Samir Hamoudeh, 42 ans, a affirmé que l'armée avait ouvert le feu "lorsque les gens ont tenté de s'approcher du point de distribution" situé près d'un poste militaire.
Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a affirmé qu'elle se renseignait.
Dans un communiqué, elle a affirmé que l'aviation avait frappé "plus de 100 cibles terroristes" en 24 heures.
Les restrictions imposées aux médias par Israël et les difficultés d'accès à plusieurs zones empêchent l'AFP de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.