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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a sollicité dimanche l'aide du CICR pour fournir "nourriture" et "traitement médical" aux otages israéliens dans la bande de Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire, après la diffusion par le Hamas de vidéos de captifs décharnés.
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La publication depuis jeudi par le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique de trois vidéos montrant deux otages israéliens très affaiblis, a ravivé en Israël le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour libérer ces captifs, enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël du 7 octobre 2023.
Dans le territoire palestinien, dévasté par près de 22 mois de guerre déclenchée par cette attaque et menacé de "famine généralisée" selon l'ONU, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées dans la journée par des tirs ou bombardements israéliens. Neuf d'entre elles attendaient de l'aide dans le sud près d'un centre de la GHF, la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les Etats-Unis.
Sur X, cette délégation a fait part de sa "consternation" après les récentes vidéos, affirmant que cette "situation désastreuse doit cesser". Le CICR a décliné tout autre commentaire dans l'immédiat.
M. Netanyahu, sous forte pression en Israël pour obtenir le retour des otages, avait auparavant fait part, via ses services, de sa "profonde consternation face aux enregistrements diffusés", et assuré de la poursuite des "efforts pour ramener tous nos otages".
- "Le cynisme du Hamas" -
La veille au soir, des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées à Tel-Aviv en soutien aux familles des otages, témoignant de l'émotion dans le pays.
Sur les images, les deux captifs, Rom Breslevski et Evyatar David, sont apparus très affaiblis et amaigris, dans une mise en scène visant à faire le parallèle avec la situation humanitaire à Gaza.
La séquence montrant Evyatar David semblant creuser sa propre tombe, pelle à la main, dans un étroit tunnel où il est détenu a particulièrement choqué.
M. Netanyahu, selon son bureau, a eu samedi "une longue conversation" avec leurs familles. "La cruauté du Hamas n'a pas de limite", a-t-il commenté, accusant de nouveau le Hamas "d'affamer également délibérément les habitants de la bande de Gaza, en les empêchant de recevoir l'aide".
La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a dénoncé "des images effroyables", et le président français, Emmanuel Macron a fustigé une "cruauté abjecte" du Hamas.
Le chancelier allemand Friedrich Merz, s'est aussi dit "horrifié", tout en appelant Israël à poursuivre la livraison d'aide humanitaire à Gaza et à ne pas "répondre au cynisme du Hamas".
- Etendues de gravats -
Israël, qui assiège les plus de deux millions de Palestiniens de Gaza depuis le début de la guerre, a levé fin mai le blocus humanitaire total qu'il avait imposé début mars mais n'autorise l'entrée que de quantités d'aide limitées, jugées insuffisantes par l'ONU.
Dans le sud près du centre de la GFH, "les soldats ont ouvert le feu sur les gens. J'étais là, personne ne constituait une menace", a affirmé un témoin, Jabr Al-Sha’er, 31 ans, interrogé au téléphone par l'AFP.
L'armée israélienne a affirmé ne pas avoir connaissance "de victimes suite à des tirs" dans la zone.
Elle a également indiqué "examiner" des accusations du Croissant-Rouge palestinien qui a affirmé qu'un de ses employés avait été tué pendant la nuit dans une frappe israélienne ayant visé le siège de l'organisation à Khan Younès (sud).
Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza - dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne - après deux trêves ayant permis la libération des autres.
L'attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.839 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Une journaliste de l'AFP, embarquée samedi à bord d'un avion de l'armée française effectuant des largages d'aide sur Gaza, a pu constater l'ampleur des destructions dans le nord du territoire palestinien, autour du port.
Si elle n'a pas été autorisée à filmer Gaza, elle a pu observer que certains quartiers ont été rasés par les bombardements, transformés en gravats. D'autres quartiers sont encore debout mais parsemés de zones d'impacts.