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Israël a annoncé lundi vouloir mettre la question des otages retenus depuis 22 mois à Gaza "au centre de l'agenda mondial", après la publication de vidéos montrant deux d'entre eux très affaiblis, qui ont choqué le pays et accru la pression de l'opinion publique sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
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"Cela doit être au premier plan sur la scène mondiale", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, avant de partir pour New York où il doit participer mardi à une session du Conseil de sécurité des Nations unies, initiée par Israël et consacrée à la situation des otages.
"C'est pourquoi j'ai contacté mes collègues et leur ai demandé de placer d'urgence les questions des otages au centre de l'agenda mondial", a-t-il expliqué.
La publication depuis jeudi par le Hamas et le Jihad islamique de trois vidéos montrant deux otages israéliens, Rom Breslevski et Evyatar David, très affaiblis et décharnés, ont provoqué un vif émoi et ravivé en Israël le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour libérer les captifs.
Benjamin Netanyahu s'est dit dimanche "choqué" par ces "vidéos d'horreur" et a sollicité l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour fournir "nourriture" et "traitement médical" aux otages.
Le Hamas a exigé en retour l'ouverture de "couloirs humanitaires (...) pour le passage de nourriture et de médicaments" dans le territoire palestinien assiégé et menacé de "famine généralisée", selon l'ONU.
- "Mille ans d'expérience" -
Sous pression de son opinion publique, M. Netanyahu réunit mardi son gouvernement, selon la presse israélienne, alors qu'un cabinet restreint de la sécurité doit faire des annonces formelles ces prochains jours quant à la poursuite de la guerre.
Le Hamas "veut nous briser, par le biais de cette propagande abominable, mensongère et atroce qu'il diffuse dans le monde entier", a-t-il dit.
"Mais nous ne céderons pas. Je suis encore plus résolu à libérer nos otages, à éradiquer le Hamas, à garantir que Gaza ne représentera plus une menace pour l'Etat d'Israël".
Près de 600 anciens responsables de l'appareil sécuritaire en Israël, du Mossad et du Shin Bet notamment, ont appelé le président américain Donald Trump à faire pression sur M. Netanyahu pour mettre fin à la guerre et ainsi ramener "les otages chez eux". "Arrêtez la guerre à Gaza!", exhorte ce courrier.
Accompagnée d'une vidéo, la lettre est signée des principaux maîtres-espions israéliens, d'une cohorte d'ex-généraux et de responsables sécuritaires, au coeur de tous les secrets d'Israël depuis trois décennies, forts à eux seuls de "mille ans d'expérience dans la sécurité nationale et la diplomatie" du pays.
M. Netanyahu "mène Israël à sa ruine et les otages à leur mort", a accusé le Forum des familles, la principale organisation de familles de captifs.
"La poursuite de la guerre met en danger la vie des otages, qui sont déjà en danger mortel immédiat. Nous avons vu leurs images glaçantes dans les tunnels; ils ne survivront pas à de nombreux jours de supplice supplémentaires", s'alarme le Forum.
"Depuis 22 mois, on vend au public l'illusion que la pression militaire et les combats intenses ramèneront les otages", mais ces discours "ne sont que mensonge et tromperie du public", estiment les proches des otages.
- "Enorme erreur" -
Lundi, M. Saar s'en est pris une nouvelle fois aux pays comme la France, la Grande-Bretagne et le Canada, qui ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat de Palestine, faisant ainsi un "énorme cadeau au Hamas", a-t-il dénoncé.
"Ces pays doivent comprendre les conséquences de leurs actions. J'avais déjà averti (...) que reconnaître un Etat palestinien virtuel conduirait à tuer les chances de conclure un accord sur les otages et le cessez-le-feu. C'est exactement ce qui s'est passé", a-t-il assuré.
"Ces démarches n'ont fait qu'affermir la position du Hamas. Pendant des jours critiques dans les négociations pour un accord sur les otages et le cessez-le-feu, elles les ont récompensés pour leur terreur. C'est une énorme erreur", selon M. Saar.
Plusieurs journaux israéliens citent lundi un même responsable gouvernemental anonyme, affirmant que le gouvernement est "engagé dans un dialogue avec les Américains, et la compréhension qui émerge est que le Hamas ne veut pas d'accord".
"C'est pourquoi le Premier ministre pousse maintenant à libérer les otages tout en obtenant une victoire militaire, combinée à l'entrée d'aide humanitaire dans des zones en dehors des zones de combat et, dans la mesure du possible, des zones hors du contrôle du Hamas", explique cette source.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.