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Le gouvernement libanais a chargé mardi l’armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah d’ici la fin de l’année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile.
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Cette décision, encore impensable avant la guerre avec Israël ayant fortement affaibli le mouvement pro-iranien à l'automne dernier, a été prise lors d'une réunion du Conseil des ministres, à l'heure où l'influence du Hezbollah sur la scène politique libanaise, qu'il dominait, a nettement reculé.
Elle s’inscrit dans le cadre de l’application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d’un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L’accord prévoit que seuls six organismes militaires et sécuritaires sont autorisés à porter les armes.
Le désarmement du Hezbollah constitue une question épineuse au Liban. La formation chiite est la seule à avoir conservé son arsenal après la guerre civile (1975-1990) au nom de la "résistance" contre Israël, qui a occupé le sud du pays jusqu'en 2000.
Le Premier ministre Nawaf Salam a déclaré que "l’armée libanaise a été mandatée pour élaborer un plan d'action afin que, d’ici la fin de l’année, les armes soient exclusivement détenues" par l’armée et cinq autres services de sécurité, tel que stipulé "dans la déclaration encadrant le cessez-le-feu" ayant mis à la guerre entre le Hezbollah et Israël.
Il a précisé que ce plan serait soumis au Conseil des ministres d’ici le 31 août pour être examiné et adopté.
Le ministre de l’Information, Paul Morcos a déclaré que les ministres Tamara Zein, proche du mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, et Rakan Nasreddine, proche du Hezbollah, avaient quitté la séance pour marquer leur opposition à la décision du gouvernement.
Le Conseil des ministres a également décidé, selon M. Salam, de "poursuivre jeudi l’examen du document présenté par la partie américaine", en référence à la proposition transmise par l’émissaire américain Tom Barrack, qui propose un calendrier de désarmement du Hezbollah.
- "Diktat" -
Lors d'un discours télévisé diffusé parallèlement à la réunion du gouvernement, le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n'accepterait "aucun calendrier censé être appliqué sous le feu de l’agression israélienne".
"Veut-on ouvrir une discussion, ou simplement que nous remettions nos armes sans débat ?", s'est-il interrogé, estimant "inacceptable que le Liban s’engage à abandonner progressivement sa force tandis que tous les leviers de puissance restent entre les mains de l’ennemi israélien".
M. Barrack avait appelé le gouvernement libanais fin juillet à traduire en actes "immédiatement" ses engagements à garantir à l’État "le monopole des armes".
Un responsable libanais impliqué dans les discussions a indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que "le Hezbollah ne remettra pas ses armes sans contrepartie, ce que les Américains savent pertinemment".
Des partisans du Hezbollah ont parcouru mardi les quartiers populaires situés au sud de Beyrouth à moto, brandissant des drapeaux jaunes du parti et des portraits de ses dirigeants, a rapporté un photographe de l’AFP.
Le président Joseph Aoun a réaffirmé il y a quelques jours la détermination du gouvernement à désarmer tous les groupes, y compris le Hezbollah.
- "Impasse diplomatique" -
Le mouvement réclame au préalable un retrait d'Israël des cinq positions qu'il occupe dans le sud du Liban, l’arrêt des attaques et bombardements israéliens qui se poursuivent en dépit du cessez-le-feu, et la reconstruction d'après-guerre, notamment.
Israël accuse le Hezbollah de reconstruire ses installations militaires et a menacé de poursuivre ses attaques tant qu'il ne sera pas désarmé.
M. Qassem a averti mardi que si Israël lançait une "agression de grande ampleur" contre le Liban, "des missiles s’abattraient sur le territoire de l’entité israélienne".
Avant son dernier conflit avec Israël, enclenché au début de la guerre à Gaza en 2023, le Hezbollah faisait figure de force tout-puissante au Liban.
Mais avec le bouleversement des équilibres internes et les conséquences du conflit avec Israël, les options du Hezbollah semblent désormais limitées.
Selon David Wood, du groupe de réflexion International Crisis Group, le Liban pourrait toutefois se retrouver dans une "impasse diplomatique", le Hezbollah conditionnant toute discussion sur son désarmement à la réalisation préalable de plusieurs exigences impliquant Israël.
"Si la question n’est pas résolue (..) aujourd’hui ou dans les semaines à venir, la voie diplomatique risque de se refermer", estime-t-il.