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La France suffoque mardi avec 14 départements en vigilance rouge canicule dans le Sud-Ouest et le Centre-Est, une vague de chaleur exceptionnelle, même pour un mois d'août, qui s'étend désormais vers le nord et l'est du pays.
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Le Rhône, l'Isère, la Drôme et l'Ardèche ont rejoint dix départements du Sud-Ouest déjà en alerte maximale depuis lundi, un seuil qui permet aux autorités de prendre des mesures d'urgence.
Piscines gratuites, salles climatisées ouvertes à tous, horaires prolongés dans les parcs: les municipalités de la zone tentent d'offrir un répit à leurs administrés, éreintés par la fournaise.
Au lendemain d'une journée marquée par plusieurs records de températures (42,5°C à Sauternes en Gironde, 41,6°C à Bordeaux...), il faisait déjà 40,8°C à Aubenas vers 15H00.
Outre les départements en rouge, deux tiers du pays est en alerte orange et la barre des 30°C a été franchie partout sauf sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique en Bretagne et Pays de la Loire, d'après Météo-France.
La vigilance rouge sera levée mercredi à 06H00 sur les départements du Sud-Ouest, sauf l'Aude, mais sera maintenue sur la vallée du Rhône jusqu'à minuit, selon Météo-France. Les températures devraient "marquer un peu le pas" au Sud, et progresser légèrement dans le Nord-Est, avec des pointes à 40°C en Bourgogne.
La puissante vague de chaleur a aussi déclenché des alertes rouges en Italie et dans plusieurs régions des Balkans, qui, avec la péninsule ibérique, luttent contre de violents incendies.
- Malaises -
S'il n'y a pas encore d'afflux aux urgences, "il va y avoir une augmentation des malaises et d'autres raisons liées directement ou indirectement à la chaleur", a prédit le secrétaire général de l'Association des médecins urgentistes de France, Franck Becker, sur RTL.
Face aux risques, les autorités multiplient les appels à la vigilance et le message semble passer. "Je ne sors pas à 40°C, je ne cherche pas le drame", explique Régine Blachère, 86 ans, croisée mardi matin à Lyon.
La préfète du Rhône a aussi suspendu les chantiers extérieurs et interdit toute manifestation jusqu'en soirée.
Dans les Landes, la préfecture a annoncé que la feria de Dax, prévue de mercredi à dimanche avec un million de "festayres" attendus, aurait bien lieu mais avec des "adaptations" si les 39°C annoncés pour vendredi se confirment.
Les municipalités agissent aussi: Lyon a instauré la gratuité de ses musées climatisés et autorise à dormir dans un des parcs de la ville, plusieurs communes voisines offrent la piscine à leurs administrés, l'une d'elle des séances de cinéma à un euro...
Plus classiquement, certains se réfugient dans les lieux de culte. "Les grandes églises, comme les cathédrales, sont les meilleures", conseille Juan, un étudiant de 25 ans qui n'a pas souhaité donner son nom de famille, depuis les bancs de la basilique Saint-Sernin à Toulouse.
- Monde dangereux -
"Des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles", explique à l'AFP Richard Allan, professeur à l'université britannique de Reading.
Pour lui, il faut se "préparer à un monde plus dangereux".
D'ores et déjà, le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l'air, avec de la pollution à l'ozone, aggrave la sécheresse et augmente le risque de feux de forêts.
Dans le parc national des Ecrins, le refuge de la Selle, 2.673 mètres d'altitude, a fermé faute d'approvisionnement suffisant en eau, les deux canicules de l'été ayant tari les sources.
Dans le vignoble bordelais, l'épisode caniculaire présage "une baisse de rendement", avant le début des vendanges, craint Laurence Rival, présidente de l'AOC Bergerac.
La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l'été 2025. Selon Météo-France, elle devrait durer "au moins jusqu'au weekend du 15 août" et peut-être jusqu'au 19 ou 20 août.