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Le Hamas a annoncé lundi avoir accepté une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve avec Israël à Gaza, associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien.
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Les efforts ces derniers mois des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage la bande de Gaza, où, selon la Défense civile, 19 Palestiniens ont été tués lundi dans des bombardements israéliens.
Au Caire, le directeur des services de renseignement égyptiens Diaa Rashwan a déclaré au média d'Etat Al-Qahera News que l'Egypte et le Qatar avaient soumis leur proposition à Israël. "La balle est désormais dans le camp israélien", a-t-il affirmé.
Le Hamas a annoncé avoir accepté cette proposition qui prévoit, selon une source palestinienne proche du dossier, "une trêve de 60 jours et la libération" des otages "en deux vagues".
"Le Hamas a donné sa réponse, acceptant la nouvelle proposition des médiateurs. Nous prions Dieu d'éteindre le feu de cette guerre contre notre peuple", a déclaré sur les réseaux sociaux un responsable du Hamas, Bassem Naïm.
Ces annonces surviennent au moment où l'armée israélienne se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza et les camps de réfugiés voisins, avec l'objectif affiché d'en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre et encore retenus dans le territoire palestinien.
- "Le Hamas détruit" -
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu qu'il n'accepterait qu'un accord "dans lequel tous les otages seront libérés en une seule fois et selon nos conditions pour mettre fin à la guerre" à Gaza.
Allié de M. Netanyahu, le président américain Donald Trump a affirmé: "nous ne verrons le retour des otages restants que lorsque le Hamas sera confronté et détruit!!! Plus cela se produira rapidement, meilleures seront les chances de succès".
Quarante-neuf otages sont encore retenus à Gaza, dont 27 morts selon l'armée israélienne. Au total, 251 personnes, dont la plupart libérées lors de deux précédentes trêves, avaient été prises en otage lors de l'attaque du 7-Octobre.
La proposition acceptée par le Hamas reprend les grandes lignes d'un précédent plan de l’émissaire américain Steve Witkoff.
Une source palestinienne proche des négociations a déclaré à l'AFP que "les médiateurs avaient fourni au Hamas des garanties pour la mise en œuvre du plan, ainsi qu'un engagement à reprendre les discussions pour parvenir à un règlement" mettant définitivement fin à la guerre.
Selon une source au Jihad islamique, allié du Hamas, le plan prévoit une trêve de 60 jours en échange de la remise de 10 otages vivants et de corps de captifs. "Les otages restants seraient libérés lors d'une deuxième phase, avec des négociations immédiates à suivre pour un accord plus large" visant à mettre fin à la guerre, avec des garanties internationales.
Selon Al-Qahera News, la proposition prévoit aussi "le redéploiement vers des zones adjacentes à la frontière des troupes israéliennes pour faciliter l'entrée et le mouvement de l'aide à Gaza".
- "Détruire systématiquement" -
M. Netanyahu est soumis à de fortes pressions tant de la part de l'opinion publique, qui craint pour le sort des qu'à l'international, où les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des Gazaouis.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
L'offensive de représailles israélienne a fait 62.004 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Elle a provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales.
A Rafah, à la frontière entre Gaza et l'Egypte, le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty s'est alarmé d'une situation humanitaire "sur le terrain au-delà de toute imagination".
Amnesty International a accusé Israël de mener à Gaza une "campagne de famine délibérée", avec la volonté de "détruire systématiquement la santé, le bien-être et le tissu social de la vie palestinienne".