Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Des missiles et des drones russes ont éventré dans la nuit des immeubles d'habitation à Kiev, causant la mort d'au moins 19 personnes, dont quatre enfants, au cours d'une des plus importantes attaques aériennes russes contre l'Ukraine qui a suscité l'indignation de plusieurs dirigeants européens.
Taille du texte:
Le président américain Donald Trump n'est, lui, "pas content" mais "pas surpris" de ces bombardements, a réagi jeudi sa porte-parole, Karoline Leavitt.
Cette réaction du président américain, qui refuse d'attribuer la responsabilité de la guerre à Moscou, diffère par sa tonalité de celle de son émissaire spécial pour l'Ukraine, Keith Kellogg.
Selon le dernier bilan fourni par les secours, 21 personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants, et une cinquantaine ont été blessées.
Des représentations de l'Union européenne et du Royaume-Uni ont été endommagés à Kiev par ces frappes. Conséquence: l'UE et les autorités britanniques ont respectivement convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres.
Deux médias ont aussi fait savoir que leurs locaux avaient subi des dégâts
- Vives condamnations -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer "continuer à tuer" plutôt que de négocier la paix.
Il a dit espérer de nouvelles sanctions contre Moscou et appelé les partenaires de celui-ci, tels que la Chine et la Hongrie, membre de l'Union européenne, à adopter une positions ferme vis-à-vis de la Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien.
La Russie, qui a envahi l'Ukraine en février 2022, "ne recule devant rien" pour la "terroriser", a réagi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au cours d'un échange téléphonique avec Donald Trump, elle a appelé Vladimir Poutine à "venir à la table des négociations".
Le chef de l'Etat russe "tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix", s'est, quant à lui, emporté le Premier ministre Britannique Keir Starmer, cependant que le président français Emmanuel Macron a fustigé des "attaques insensées d'une grande cruauté", parlant de "terreur" et de "barbarie".
La Russie a "de nouveau montré son vrai visage" et "a de moins en moins de scrupules", a de son côté déploré le chancelier allemand Friedrich Merz.
Pour le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, "les attaques contre les civils et les infrastructures civiles violent le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement".
- "J'aurais été enseveli" -
Dans un quartier de l'est de Kiev, les secouristes ont dégagé plusieurs corps d'un bâtiment résidentiel totalement détruit, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.
"Si j'étais allé à l'abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd'hui, j'aurais été enseveli", a raconté Andriï, blessé à l'oeil et dont l'appartement a été soufflé.
Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l'Ukraine, selon l'armée de l'air ukrainienne.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait "intéressée" par des négociations de paix avec l'Ukraine mais qu'elle poursuivrait ses bombardements tant que ses "objectifs" ne seraient pas atteints.
L'armée russe, qui affirme ne jamais cibler des civils, a affirmé avoir visé des sites du "complexe militaro-industriel" ukrainien.
- Rencontre à New York -
Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l'une des attaques les plus meurtrières qu'ait subies cette ville.
Ces frappes avaient poussé Donald Trump à accroître la pression sur Moscou, sans pour autant parvenir à lui faire accepter une trêve, et conduit à sa rencontre avec son homologue russe en Alaska le 15 août.
Après ce sommet, suivi par une visite à Washington de M. Zelensky accompagné de ses alliés européens, le président américain avait dit vouloir préparer une réunion en face-à-face entre les chefs d'Etat russe et ukrainien.
La perspective d'une telle rencontre semble depuis s'éloigner, la Russie ayant fait comprendre qu'elle n'était pas à l'ordre du jour.
Avant la conclusion d'un hypothétique accord de paix, l'Ukraine veut obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux pour dissuader le Kremlin de toute nouvelle attaque.
M. Zelensky a annoncé que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants du gouvernement américain.
Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l'Alliance atlantique. Ce que Kiev juge inacceptable.