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L'armée israélienne a annoncé le lancement mardi avant l'aube de son offensive terrestre majeure à Gaza-ville, après le soutien "indéfectible" affiché par l'allié américain pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas.
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A Genève, une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé Israël de commettre un "génocide" à Gaza avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens. Israël a rejeté un "rapport biaisé et mensonger".
L'annonce de l'assaut à Gaza-ville a été faite juste après le départ d'Israël du secrétaire d'Etat Marco Rubio qui a qualifié de "groupe de sauvages" le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a provoqué la guerre dans la bande de Gaza.
Les troupes israéliennes avancent "vers le centre" de la ville de Gaza, la plus grande du territoire, a dit un responsable militaire. "La phase principale de l'offensive a commencé pendant la nuit (...)", a-t-il dit en estimant à "2.000 à 3.000" le nombre de combattants du Hamas opérant dans l'agglomération dont l'armée veut prendre le contrôle.
"Les forces ont étendu les activités terrestres à Gaza-ville, le principal bastion du Hamas" dans le territoire palestinien, selon lui.
"Gaza brûle. L'armée frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de l'armée se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.
- "On peut entendre leur cris" -
Un habitant, Ahmed Ghazal, a fait état à l'AFP de "bombardements massifs et incessants sur Gaza-ville, décrivant de violentes explosions dans les premières heures de mardi.
"J'ai couru dans la rue, sur le site d'une frappe", "trois maisons" d'un bloc résidentiel "ont été complètement rasées. De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris. On peut entendre leurs cris", a-t-il ajouté.
Depuis des semaines, les habitants de Gaza-ville et ses environs, estimés à un million par l'ONU, fuient en grand nombre en direction du sud.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
"Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous pensons que nous avons une très courte fenêtre pour qu'un accord (de cessez-le-feu) puisse être conclu" avec le Hamas, a dit M. Rubio, en évoquant "probablement quelques jours et peut-être quelques semaines".
Il s'exprimait avant son départ d'Israël, où il a promis lundi le "soutien indéfectible" de son pays à Israël pour éliminer le Hamas.
M. Rubio, qui est arrivé à Doha, a déclaré que les Etats-Unis préfèreraient une solution diplomatique au conflit qui verrait une démilitarisation du Hamas, avant d'ajouter: "parfois, lorsqu'on traite avec un groupe de sauvages comme le Hamas, ce n'est pas possible, mais nous espérons que cela puisse arriver".
- Les familles d'otages "terrifiées" -
Le Forum des familles des otages a déclaré dans un communiqué que celles-ci étaient "terrifiées" pour leurs proches après l'intensification des frappes à Gaza. M. Netanyahu "fait tout pour qu'il n'y ait pas d'accord et pour ne pas les ramener", a-t-il dit dans un communiqué après une rencontre de familles d'otages avec M. Rubio la veille.
Le déplacement de M. Rubio dans la région est intervenu après une attaque israélienne inédite le 9 septembre à Doha contre des chefs du Hamas qui ont survécu selon le mouvement.
A Doha, il doit exprimer à l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani le soutien américain après la frappe israélienne au Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas et un allié des Etats-Unis.
Le président américain Donald Trump, qui a critiqué cette attaque, a assuré lundi qu'Israël "ne frappera (plus) au Qatar".
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.