Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'armée israélienne a annoncé le lancement mardi avant l'aube de son offensive terrestre majeure à Gaza-ville, après le soutien "indéfectible" affiché par l'allié américain pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Taille du texte:
A Genève, une commission d'enquête mandatée par l'ONU a accusé pour la première fois Israël de commettre un "génocide" à Gaza, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens. Israël a rejeté un "rapport mensonger".
L'offensive à Gaza-ville a été condamnée par l'ONU, l'Union européenne et Londres, alors que la Défense civile a fait état de 31 morts à travers le territoire palestinien dont plusieurs à Gaza-ville.
Les troupes israéliennes avancent "vers le centre" de Gaza-ville et ont "étendu les activités terrestres dans ce principal bastion du Hamas", a dit un responsable militaire.
"La phase principale de l'offensive a commencé pendant la nuit (...)", a-t-il dit en estimant à "2.000 à 3.000" le nombre de combattants du Hamas opérant dans l'agglomération dont l'armée veut s'emparer.
Des témoins ont fait état de bombardements intenses et incessants sur Gaza-ville, déjà en grande partie détruite par l'offensive israélienne lancée il y a près de deux ans dans la bande de Gaza assiégée en riposte à l'attaque du 7-Octobre.
- "On peut entendre leurs cris" -
"On peut entendre leurs cris", a raconté un habitant, Ahmed Ghazal, en allusion "aux nombreuses personnes bloquées sous les décombres à Gaza-ville", la plus grande agglomération du territoire située dans le nord.
"Nous avons retiré des enfants déchiquetés", a dit un autre, Abou Abd Zaqout, alors que des Palestiniens fouillent sous des blocs de béton.
L'armée israélienne "frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes (...) pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas. Gaza brûle!", a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz, en allusion aux otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre et retenus à Gaza.
Selon le responsable militaire, environ 40% des habitants de Gaza-ville et ses environs, estimés à un million par l'ONU, ont quitté la ville.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
"Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous avons une petite fenêtre pour qu'un accord (de cessez-le-feu) puisse être conclu" avec le Hamas, a dit M. Rubio avant son départ d'Israël mardi, en évoquant "probablement quelques jours, peut-être quelques semaines".
La veille à Jérusalem, il a promis le "soutien indéfectible" de Washington à Israël pour éliminer le Hamas.
- "Les otages en danger" -
Le Forum des familles des otages a déclaré que celles-ci étaient "terrifiées" pour leurs proches après l'intensification des frappes à Gaza. M. Netanyahu "fait tout pour qu'il n'y ait pas d'accord et pour ne pas les ramener", a-t-il dit.
L'offensive à Gaza-ville a entraîné des condamnations dans le monde. Le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, a exigé la fin du "carnage", pointant lui aussi des "preuves grandissantes" d'un "génocide". Londres l'a jugée "épouvantable" et estimé qu'elle "met en danger les otages". L'Union européenne a déploré "plus de destructions, plus de morts".
Le déplacement de M. Rubio dans la région est intervenu après une attaque israélienne inédite le 9 septembre à Doha contre des chefs du Hamas qui ont survécu selon le mouvement.
Avant son départ de Doha pour Londres, il a réaffirmé à l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani le soutien des Etats-Unis. Le président Donald Trump a critiqué la frappe à Doha mais a assuré qu'Israël "ne frappera (plus) au Qatar", un allié des Etats-Unis.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.964 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.
L'ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.