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"Abandon" d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage, d'une "année blanche"... Les organisations syndicales ont lancé vendredi un "ultimatum" au nouveau Premier ministre, lui laissant jusqu'à mercredi pour répondre "à leurs revendications", et menacent d'une nouvelle journée de manifestations s'il ne recule pas sur ces mesures budgétaires.
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Au lendemain d'une journée de mobilisation qui a réuni de 500.000 à plus d'un million de personnes dans les rues - selon les autorités ou la CGT -, les représentants des huit organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) se sont réunies pour arrêter leur stratégie.
Pour elles, la journée de jeudi est un "succès", dont l'ampleur "confirme la colère et la détermination" dans le pays. Bien que Sébastien Lecornu a annoncé dès la semaine dernière l'abandon de la suppression de deux jours fériés, pour les centrales syndicales "le compte n'y est toujours pas !".
Elles demandent ainsi au Premier ministre "l'abandon de l'ensemble du projet" présenté cet été par son prédécesseur, François Bayrou, dont "le doublement des franchises médicales, l'année blanche (...), la suppression de 3.000 postes de fonctionnaires et la réforme de l'assurance chômage", ainsi que la remise en cause du 1er Mai férié et chômé, dans un texte commun publié vendredi.
Réunis pour la première fois depuis 2023 et la mobilisation contre la très controversée réforme des retraites, les syndicats demandent toujours "l'abandon du recul de l'âge légal de départ" à 64 ans.
Et lancent un "ultimatum" à Sébastien Lecornu : "Si d'ici au 24 septembre (mercredi), il n'a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement d'une nouvelle journée de grève et de manifestations", préviennent-elles.
Les patrons ne sont pas épargnés : "Les organisations syndicales (...) exigent l'ouverture de négociations salariales dans toutes les branches et les entreprises" et que ces dernières justifient les 211 milliards d'euros d'aides publiques qu'elles ont reçues.
- "La balle" dans le camp de Lecornu -
Réforme des retraites adoptée sans vote du Parlement en 2023, échec du conclave après un désaccord profond avec le patronat, cinq réformes de l'assurance chômage en quelque années... la coupe semble pleine du côté des représentants de salariés.
"On sait qu'il y a un déficit qu'il faut réduire" mais "ça ne peut pas se faire uniquement sur le dos des travailleurs et des travailleuses", a martelé jeudi soir Marylise Léon, leader de la CFDT, sur RTL.
Pour la patronne du premier syndicat de France, "la balle est dans le camp du Premier ministre qui nous a dit qu'il voulait construire des compromis, qu'il était prêt à bouger". "On attend des preuves ! "
"Nous sommes en position de force et exigeons des réponses immédiates", abonde la patronne de la CGT, Sophie Binet, qui prévenait dès jeudi soir sur France 5 : "Nous ne rangerons pas les drapeaux tant que nous n'aurons pas eu gain de cause".
Interrogé en début de cortège jeudi à Paris, Frédéric Souillot (FO), a lui rappelé que son syndicat a déposé un préavis de grève reconductible cet été.
"Quand est-ce que ça va changer ?", interrogeait Christine, accompagnante d'élèves en situation de handicap depuis 13 ans, dans le cortège à Perpignan. "C'est la première fois que je manifeste", confiait-elle, "mais aujourd'hui, je dis STOP, on n'en peut plus".
Après la démonstration de force dans les rues, Sébastien Lecornu a fait savoir qu'il recevrait "à nouveau les forces syndicales".
Le Premier ministre doit "ouvrir des négociations sérieuses sur la base de leurs revendications", estimait cette semaine François Hollande, interrogé par la presse.
Autrement, "si un mouvement social s’installe, il compliquera le débat budgétaire. En revanche si des avancées sont obtenues elles auront à se traduire dans le budget et le PLFSS" (projet de financement de la Sécurité sociale, ndlr).